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 Atrucian [Terminée]

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Rin-chan
Atrucian
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Atrucian

Atrucian


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MessageSujet: Atrucian [Terminée]   Atrucian [Terminée] Icon_minitimeVen 2 Sep - 12:04

Atrucian [Terminée] Shaatir2

• Nom & Prenom : Atrucian Xaris.

• Surnom : La dernière vague.

• Age : 31 ans.

• Race : Humain.

• Fonction : Chasseur de Primes.

• Rang :
Médecin.

• Métier/Spécialité :
Herboriste dans le civil.

• Fruit du démon : Hidora Hidora No Mie (Zoan mythique) : Permet à l'utilisateur de se changer en Hydre ou en forme hybride, un reptile gigantesque qui a la particularité de se voir pousser deux têtes lorsqu’une est tranchée. Leur gueule laisse échapper des vapeurs à la toxicité létale.
Spoiler:

• Rêve(s)/But(s) du personnage : Enrichir ses connaissances en herboristerie et ainsi manipuler les produits issus de la nature pour le bien commun ou pour privilégier ses camarades. Il souhaite bien entendu lutter activement contre ceux menaçant l’ordre même si cela est régit en premier lieu par sa profession.

• Armes :


- Lames style katana x 2.
Ces katanas sont de bonne facture sans pour autant se révéler d’une rare finesse. Le premier est issu de l’erreur d’un apprenti, disposant de rainures le long de la lame tandis que le deuxième en est la copie conforme. Associé à leur poignée, un ruban en tissu ignifugé pouvant atteindre plusieurs mètres une fois déroulé au maximum (tout en restant solidement attaché).

- Epée large.
Une lame extrêmement lourde dont les seuls utilisateurs sont les épéistes disposant d’une grande force physique. L’ensemble pèse le quintal et se veut très difficile à manipuler par son volume. La poignée accuse une longueur d’une quarantaine de centimètres tandis que la lame avoisine les deux mètres. Cette dernière dispose elle aussi d'un ruban.



◘ Description Physique :


Atrucian est un homme de taille moyenne aux cheveux longs d’un brun sombre tel qu’on l’assimilerait au noir. Toujours en bataille ils semblent danser follement sous le mistral océanique. Les yeux à l'affut de la flore environnante, on pouvait d'ailleurs parfois se demander s'ils auraient pu prendre une teinte olive à force de journées entières passées à étudier les plantes et leur usage.

Un visage plus haut que large et un nez très légèrement recourbé qui n'est pas vilain. Les bras longs atteignent sans difficulté les pousses les plus ridicules, les mains fines capables de cueillir la plus petite herbe sans ne jamais en froisser la voisine tandis que les épaules peu larges sont entraînées au maniement des armes. Les jambes souvent sollicitées aux travaux à même le sol se plient aux moindres désirs sans engendrer de vives douleurs lors de longues minutes de contemplation. A sa ceinture, il avait pour habitude d'accrocher de petits sacs en cuir tanné afin de stocker sans difficulté les plantes qu'il ramenait de ses longues heures d'exploration. Eloigné de la vie civile, son corps s’est renforcé et ses traits endurcis, lui témoignant parfois une mine sévère masquant sa douceur naturelle.

Il apparaît cependant souvent sous la forme d’un reptile anthropomorphique adoptant par moments une multitude de visages.


◘ Caractère & morale :

D'un naturel paisible, Atrucian s'est toujours investi dans ses diverses activités, appréciant dénicher de nouvelles trouvailles qui enrichissent son éventail créatif. Connaître les plantes, maîtriser le fond et la manière, consultant archives et s'instruisant au possible, il désire faire profiter ceux qui l'entourent de son savoir-faire. Il se passionne dans la concoction de produits aux vertus curatives. Il est capable de prodiguer les premiers soins de base et soulager les maux de ses patients potentiels en fonction de ses possessions. Ainsi il est capable d'en assister, ce qui lui procure toujours une certaine satisfaction.

Outre le soin apporté aux autres, il apprécie enrichir sa culture au travers de quelques récits provenant de divers manuscrits loués ou achetés au préalable, certains relatant de faits passés ou de simples suppositions de l'avenir. Quoiqu'il en soit, ce passe-temps lui aura permis de traverser les hivers rudes ou lorsque la cueillette ne pouvait avoir lieu.

De par sa qualité d'herboriste, tout environnement luxuriant le ravit, source de diversité et de savoir. Il apprécie d'ailleurs la compagnie, sociable -même joueur quand l'atmosphère s'y prête- pouvant même par élan bucolique se tenter à jouer d'un shakuhachi quelques airs simples.
Il peut en contrepartie être plus tatillon avec certaines personnes, particulièrement si celles-ci montrent une exubérance aggravée. En effet, il partagera avec plaisir ses journées en compagnie de personnes simples et honnêtes, n'appréciant les opportunistes songeant davantage à leurs propres besoins -d'autant plus si celles-ci se montrent prêtes à tout pour assouvir leurs désirs les plus égoïstes-.

Il s'avère donc être une personne réfléchie dans ses actes privilégiant une solution amiable en cas de litige. Toutefois ce qui menacerait son intégrité ou souhaiterait nuire à ce en quoi il tient s'attirerait ses foudres. Une des raisons pour lesquelles il s’oppose à ceux qui, au sein du gouvernement cautionnent les actions répréhensibles de certaines classes favorisées.

◘ Histoire :

Atrucian naquit sur une île de West Blue, disposant de deux cités vétustes. Chacune s'avérait indépendante de l'autre affichant avec fierté les travaux qu'elle pouvait entreprendre. Elles formaient un duo commercial impressionnant, accueillant tout voyageur qui s'y aventurerait sous condition de neutralité envers autrui. Si l'on parcourait avec soin ces deux agglomérations, chacun y trouvait pour son compte. Orfèvres, ébénistes, forgerons, conteurs, antiquaires, charpentiers, récupération, matières premières...
Cette concentration artisanale faisait la fierté de l'île et sa renommée. Atrucian fut élevé par son père, anthropologue passionné. Du moins c'est ainsi qu'il se qualifiait, un vieux bonhomme rabougri inséparable de son fameux chapeau melon qui lui attirait d'ailleurs quelques railleries mal placées quoique cocasses. L'homme de science ne s'intéressait pas seulement à l'être humain mais aussi aux autres races intelligentes de ce monde dans un "soucis d'unité" disait-il. Il passait le plus clair de son temps au sein de la foule observant chaque fait et geste, comportements et attitudes, gestuelles et mimiques, conscient que chaque élément ne devait lui échapper. Sa mère ma foi n'était que rarement présente, travaillant sur un navire marchand qui effectuait des allées venues entre les îles voisines, vendant les marchandises produites sur l'île et ravitaillant la population lors des retours saisonniers. Le jeune homme eu l'occasion de lire diverses notes de son père, ce qui lui inspira l'envie d'aider de sa propre manière les habitants et voyageurs en étudiant les plantes via divers manuscrits et grâce à ses propres expériences.

Lorsqu'il fut en âge de générer ses propres revenus, il décida de créer son propre commerce en tant qu'herboriste. Il n'eut aucun mal à établir son petit commerce, aidé par un charpentier et quelques-uns de ses ouvriers et ce pour une modeste somme. La petite boutique s'intégra aisément au milieu de tout ce brouhaha, accueillant davantage de produits au fil du temps. Seulement, la monotonie le gagnait, le train-train quotidien ne suffisait à combler ses attentes. Désireux d'élargir ses compétences il s'imaginait explorer de nouveaux horizons; un désir qui le conduisit à mettre fin à son activité puis à revendre son commerce. Il lui était souvent arrivé d'écouter quelques conversations entre marins et pirates, relatant leurs voyages et les lieux improbables qu'ils avaient visité. D'ailleurs, ces récits omettaient rarement la dangerosité de la mer, qu'il s'agisse de la traversée ou de l'exploration terrestre; un détail non négligeable pour envisager un éventuel départ.

Il se rendit dans un dojo légèrement isolé de la ville. La bâtisse comptait nombre de poutres en pin finement taillées embellies d'ornements entortillés -sans pour autant se montrer psychédéliques- creusées à même la chair du matériau. Le lieu s'avouait étrangement silencieux, nulle âme n'y semblait vivre. L'herboriste s'approcha davantage jusqu'à monter les trois marches qui séparaient le sol du palier puis fit coulisser le panneau servant d'entrée, n'opposant aucune résistance. Une pièce imposante et unique dominait le nouvel arrivant, chargée d'une sobriété sévère. La lumière dansante sous les épais feuillages des arbres alentours filtrait par les claies disposées sous le toit de la structure. Le sol, un parquet luisant sous le vernis poli donnait profondeur et vie à ce cadre d'entraînement. Il s'imaginait sans grande peine les disciples à pied d'oeuvre pendant plusieurs minutes jusqu'à ce qu'un son significatif de bois entrechoquant ne le tire de sa rêverie. Jusque-là inerte, figé au plus profond de ses pensées, il continua machinalement dans la salle, ôtant au passage ses chaussures. Un deuxième panneau menant à la sortie se présenta et Atrucian, guidé par sa curiosité le saisit délicatement lorsque celui-ci glissa violemment, lui coinçant littéralement les doigts. Un jeune homme aux cheveux roux vêtu d'un hakama leva un sourcil en observant l'herboriste se tenant fermement la main. Le jeune homme le questionna longuement avant de lui avouer qu'il prenait en charge le dojo ancestral. Le maître d'arme paraissait bien jeune par rapport à lui, ce qui l'intrigua en un premier temps. Celui-ci accepta de lui apprendre les rudiments du combat à l'épée. Il ne se passait pas une journée sans que le maître ne se montre plus exigeant envers ses élèves, dirigeant ses "troupes" d'une main de fer, digne représentant d'une lignée instructrice. Une telle rigueur, une passion ne pouvait que porter ses fruits.

Chacun s'améliorait à son rythme, perfectionnant son mouvement, ferme, précis, tachant d'harmoniser au mieux l'arme au bras, d'embellir le geste, oublier la lame, se fixer sur l'adversaire. Deux cycles solaires s'écoulèrent guidés par l'entraînement et l'entretien du dojo. Atrucian termina son instruction et quitta le dojo aussi silencieux que le premier jour. Un rapide bilan financier s'imposa. Fort heureusement les biens cumulés lors de sa vie professionnelle et la vente de son commerce lui avaient permis de conserver une certaine somme d'argent. Comme à l'accoutumée les rues bondées d'acheteurs potentiels motivaient les commerçants, chacun proposant sa petite réduction, usant de ses talents oratoires pour appâter les plus indécis. Il s'arrêta devant une forge et comptabilisa à nouveau ses biens monétaires avant d'y pénétrer. Il considéra avec attention les lames présentes jusqu'à se river sur l'objet de sa venue.
-Une lame forgée la veille même, commenta l'artisan qui semblait quelque peu gêné. Bien qu'elle n'ait rien eu de bien particulier, cette dernière présentait divers rainures de chaque côté parcourant la lame de tout son long. L'artisan lui expliqua la malhabileté de son apprenti avant de la lui céder à près de la moitié de ce qu'aurait été sa valeur initiale. Atrucian sortit alors heureux de la belle affaire, portant fièrement son acquisition à la ceinture. Son intention se porta vers le port en constante activité. Malgré sa taille, celui-ci accueillait de nombreux navires marchands et pirates, accostés les uns à côté des autres dans un méli-mélo innocent. Après divers renseignements auprès des matelots à l'oeuvre, il put s'affranchir auprès du capitaine d'un navire marchand d'un titre de transport pour se rendre sur la prochaine île.

La traversée s'entama lentement jusqu'au huitième jour. Ce jour-ci, le navire fut pris dans une tempête prématurée. Le navire usé par le temps vit sa coque percée sous la puissance des flots avant de s'engloutir dans l'abîme. L'herboriste, suite à l'événement, se réveilla sur une plage jonchée de débris du navire en tout genre. La figure de proue, une belle demoiselle à l'origine avait perdu une jambe et la moitié du visage, seul vestige de l'identité du navire englouti. Une barque éventrée divers vêtements -probablement quelques marchandises rescapées- et une voile en lambeaux à laquelle pendait quelques cordages entrelacés étaient ballotés par les vagues. Une forêt dense et ténébreuse se tenait en arrière-plan. Reprenant connaissance, le naufragé ne put que constater l'ampleur des dégâts causés par la tempête de la veille. Son premier réflexe fut de vérifier s'il avait été blessé. Seuls quelques hématomes persistaient ici et là, sans réelle gravité pour lui. Il fut d'ailleurs rassuré en ressentant le poids de sa lame toujours accrochée à son ceinturon, les habits en partie déchirés par la violence de vagues et débris qu'il avait rencontré dans son à demi conscience. Ce n'est qu'après avoir rassemblé le peu de choses utiles échouées sur la plage qu'il se rendit compte de la faim qui lui tirait honteusement l'estomac. Etonnement, la forêt semblait déserte mise à part quelques rares piaillements d'oiseaux et pire encore, rien de comestible en vue. Il continua son exploration dans l'espoir de trouver une quelconque victuaille jusqu'à remarquer un arbrisseau tapi à l'ombre d'un arbre. Seules quelques baies aux formes étranges pendaient à l'unique branche de la plante. Il ne pensait d'ailleurs jamais trouver une chose de la sorte.
Une longue hésitation l'envahit mais il n'était de temps de se permettre une sélection. Il emporta soigneusement les fruits en question protégés d'une coque solide et compacte. L'île sur laquelle se trouvait Atrucian se révélait finalement peu étendue, si bien qu'en deux jours il eut tout le loisir d'en explorer toute la surface sans ne jamais trouver de quoi subsister.

Il s'établit auprès des biens amassés près de la plage et passa une nuit des plus agitées, obnubilé par la faim qui le tiraillait toujours davantage. Le réveil fut d'autant plus douloureux qu'il fallait quitter l'île au plus vite. Le naufragé écarta la barque éventrée puis la retourna non sans efforts. Il tailla dans la toile plusieurs sections destinées à combler la brèche puis, à l'aide de sa lame, entailla le tronc d'un arbre afin d'en récolter la sève. En un premier temps il colla les quelques sections de toiles afin de les épaissir et fit appel au même procédé pour colmater le trou béant dans l'embarcation et en assurer l'étanchéité. Il constitua par la suite une rame de fortune à l'aide de quelques morceaux de planches de des cordages. Les préparatifs terminés, l'épuisement se fit plus prononcé voire dangereux. L'herboriste se résolu envers et contre tout à soulager ses besoins par la seule chose qui lui pouvait s'avérer comestible. Il saisit les baies avec appréhension. Une odeur âcre s'en dégagea, une vague nauséabonde telle qu'il semblait fumer.
Brisant sa réticence il engouffra ce qu'il appela un aliment, retenant sa respiration. Malgré cette précaution, le goût indescriptible s'imposa. La sensation fut telle Atrucian s'effondra, inconscient.

La marée montante le réveilla presque en sursaut avec une aigreur à l'estomac et des maux de tête prononcés. Il se releva à demi conscience, l'équilibre incertain. Il dut farfouiller parmi les marchandises collectées pour trouver un long manteau à cols hauts, l'accompagnant d'un chapeau large lui permettant de masquer son visage. Il ceintura son épée de la même manière, glissa avec une facilité inhabituelle la barque sur le rivage puis monta à bord de l'embarcation de fortune qui, pour sa plus grande satisfaction ne souffrait d'aucune infiltration d'eau et s'engagea dans les eaux profondes avec pour seuls guides les astres.

Atrucian ramait inlassablement depuis deux lunes. Les courants conduisaient lentement l'embarcation sous un soleil de plomb. La chaleur l'enivrait, lui prodiguant énergie et plénitude. Aucune terre ne se révélait à l'horizon. Seules quelques voiles lointaines tranchaient parfois la monotonie du paysage, perpétuant l'espoir que l'une d'elles se rapprocherait au moment opportun. Le troisième jour, en milieu de journée, alors que le vent portait ses senteurs iodées à l'unique passager de la barque dérivante sur les eaux, une infiltration d'eau s'insurgea dans le canote. En effet, la sève préalablement utilisée afin de combler les lourds dommages causés souffrait de son exposition à l'eau salée. Celle-ci, rongée, laissait filtrer le liquide salé, ce qui laissait prévoir la fin concrète de celui qui par l’épuisement d’une nage perdue d’avance, ne serait en mesure de lutter contre un courant meurtrier. Afin d'éviter que la brèche ne s'accentue, l'ex-naufragé cessa tout mouvement ample, gardant une position inférieure figée tandis que les épaules jouaient pour permettre aux bras de ramer. Là à quelques lieues, à l'Est transitait un navire doté d'un unique mât. Ce dernier virait de bord avant de s'éloigner lentement. Horrifié par ce volte-face, Atrucian se saisit de son katana et le pointa en direction du ciel. La lame au soleil émettait un puissant reflet que l'on pouvait discerner à l'horizon.
La vigie ne tarda pas à remarquer cette lumière, et quelques instants plus tard, le navire se détourna de sa première destination pour prêter secours à l'homme. Lorsque la corvette fila à hauteur du canote, celui-ci était rempli à demi par l'eau infiltrée, son passager pieds sur le rebord, emmitouflé dans ses frusques. Un matelot lui lança une corde qui dans la hâte vint choir sur la tête de Atrucian qui la saisit fermement avant de se faire tirer par trois marins. Un homme de généreuse forme se présenta tout sourire, amusé de constater que la barque entamait sa descente dans les profondeurs ; ce dernier le lui faisant remarquer non sans humour. Le rescapé darda un simple signe de tête pour acquiescement puis le remercia d'une voix gutturale que la soif avait forgée. La discussion s'engagea entre les deux hommes. Le capitaine menait ce navire marchand sur chaque île de la région, disséminant ses cargaisons non périssables; principalement du textile et quelques articles décoratifs. L'herboriste se soulagea du peu d'argent qu'il avait pu sauver du naufrage en échange de quoi il pourrait profiter d'une escale et quitter le navire afin de s'investir à nouveau dans ses projets.

Le navire le mena jusqu’à une autre escale. N’ayant plus un sous en poche, le hasard l’encouragea à se présenter à un avant-poste de la marine. Leur effectif avait clairement augmenté grâce à la campagne de recrutement qui sévissait dans la région. Les terrains consacrés à l'entraînement des jeunes recrues profitaient en permanence de leur présence. Il pénétra donc dans le bâtiment. Les sols brillaient par l'entretien quotidien et les murs d'un blanc proche de la pureté rendaient leur rigueur aux lieux. Une pancarte indiquait le bureau en charge du recrutement. Atrucian fit pivoter la poignée. Il s'avança tout en s'inclinant de manière à ne pas se cogner dans l'encadrement, anormalement bas. Derrière son bureau se tenait le sergent recruteur, affichant un sourire de circonstance.

La relation cordiale semblait de mise sans que la nature du candidat ne vienne influencer le dialogue. Il lui fut rappelé ce qu'incluait appartenir à la marine, choses dont il avait déjà connaissance. Le choix se voulait mûrement réfléchit et définitif. L'engagement inclut bien entendu le commencement en bas de l'échelle. Ainsi fut-il dévolu aux tâches ménagères. Balayer, récurer, dépoussiérer, telles étaient ses attributions. Fort heureusement l'entraînement journalier était de rigueur et la plupart des nouvelles recrues étaient issues du village, ce qui permettait une certaine décontraction dans la rigueur. Ces exercices de bases consistaient à renforcer l'endurance et l'habileté des intéressés. Plusieurs mois s'écoulèrent ainsi au rythme inchangé jusqu'à qu'il soit affecté à un navire.

Le détachement dont Atrucian faisait partie arrivait en vue du port d'une cité à des lieues de là. Des visages méconnus se dessinaient au fil de la progression. Les rues pavées laissaient résonner les passages de cavaliers. La principale était accompagnée de multiples stores de marchands clamant les meilleurs produits. Une fois à quai, le navire impressionna toutes les recrues qui pour la première fois s'apprêtaient à prendre la mer. On ne manqua pas de faire appel aux matelots pour charger les contenants lourds avant de nettoyer le pont et assister aux manoeuvres. Le navire s'avérait aussi grand que chargé de, les voilures gonflées par la bise marine. Les non-officiers profitaient de leur nuit dans la cale installés dans des hamacs fait d'épaisses cordes. Parfois, le navire pris dans quelque tempête, balloté de babord à tribord voyait choir les uns et les autres de leur couche de fortune entraînant de vifs jurons et plaintes. Aussi étrange que cela puisse paraître, Atrucian appréciait ces moments détachant de ceux-ci un certain amusement bien qu'il surveilla ses effets personnels précieusement protégés, attendant un quelconque usage. L'équipage acquit de l'expérience avec chaque année. Le matelot était alors un adulte à part entière, rodé par les nombreuses traversées qu'il connut auparavant. Les brimades s'étaient peu à peu estompées avec l'évolution de la camaraderie. Le contre-amiral en charge du navire, reçu un ordre express l'intimant de poursuivre un navire pirate repéré quelques jours plus tôt dans le secteur. Guidé par les instructions fournies, une semaine de poursuite suffit à la frégate pour se trouver à portée de vue des fugitifs. Profitant de l'aurore, le navire de la marine se positionna en arrière du bateau pirate, dans l'axe du soleil, dissimulant leur présence. Ce laps de temps permit à l'équipage de manoeuvrer toutes voiles libres en direction de l'ennemi, empêchant toute tentative de fuite. L'alerte fut donnée sur le bateau pirate trop tardivement si bien que les canons parvinrent sans difficulté à briser le grand mât grâce à des boulets enchaînés. Figé en pleine mer, soumis à la volonté des courants, l'adversaire ne put qu'assister à l'arrimage de ses poursuivants. Avant même que l'affrontement ne commence, de nombreux cris sauvages s'échangeaient d'un équipage à l'autre dans un brouhaha mêlés aux sabres dégainés et armes à feux rugissantes. Les carènes s'entrechoquaient déjà que chacun était prêt à aborder sous l'oeil attentif du vice-amiral. A son ordre, les planches liant les deux ponts tombèrent de part et d'autre laissant une déferlante de combattants armés se ruer sur le navire pirate. La vergue de misaine abritait une dizaine de pirates qui se jetèrent sur les matelots malchanceux. Atrucian, envoyé comme les autres se joint à la bataille muni de son épée. Lorsque le nombre de pirates diminua, le vice-amiral rejoignit les marines au combat, affrontant le capitaine du vaisseau. De violents coups s'échangèrent malgré la réussite finale de l'officier. Dès lors que le capitaine abdiqua, les pirates, sans leader tombèrent les armes sans préavis. La victoire fut sonnée par les acclamations des matelots qui, une fois les rescapés capturés et mis à fond de cale, rejoignirent un lieu de détention proche. C'est lors de cette halte qu’Atrucian reçu une nouvelle affectation au sein d'un autre équipage, lui prodiguant le statut de caporal pour son expérience en mer.

Les officiers, pour la plupart de longue expérience accueillirent le caporal en bonne et due forme. Ce n'est qu'une fois en mer que certains matelots contestèrent cette nouvelle autorité dont la véracité leur fut rappelée sans qu'aucun doute sur l'intérêt de cette promotion n'eut été permis. Atrucian avait dorénavant la charge d'organiser les recrues de façon à leur attribuer à chacune ses tâches dans pour l'ordre et l'image d'une organisation militaire telle que la marine. L'équipage en partie nouvellement formé devait de toute urgence mettre fin aux exactions de pirates dont la principale occupation était le pillage, et leur pavillon avait été aperçu non loin d'une ville portuaire. A leur arrivée sur place, les pirates avaient déjà entamé leur procédure habituelle. Le navire accosta libérant les marines qui se rendirent immédiatement en ville pour soutenir la garnison locale. Atrucian se porta volontaire pour mettre en déroute le navire ennemi avec un détachement d’une dizaine d’hommes volontaires. Ces derniers nagèrent furtivement vers le navire pirate dont ils détruisirent le gouvernail avant de s'attaquer à la coque. Profitant de certaines imperfections, ils arrachèrent une malformation puis élargirent la brèche. Ils pénétrèrent dans la cale du navire où se trouvaient deux officiers en charge de l'avant-poste de la région, scellés dans une cage d'acier. Ils parvinrent à se débarrasser du verrou avant de les ramener à bord de leur navire laissant l'océan avaler le bateau pirate. Malgré les pertes, les renégats survivants furent capturés afin d'être éconduits. L'officier en charge de la frégate lui remit un pli à présenter au QG de la marine. Celui-ci contenait des recommandations à une formation d'officier. De là, Atrucian intégra une longue formation qui se poursuivit cinq ans durant. Un entraînement digne d'un véritable calvaire, par la rigueur qu'il imposait. A ce jour, le marine a quitté son poste, suite à l’indignation que lui provoqua une mission particulière consistant à escorter un Tenryuubito dont la toute puissance permettait toutes les ignominies. Le noble en question tirait sur les citoyens d’une cité lorsque ces derniers en encombraient la vue. Sa seule protestation le contraint à démissionner alors que la pression exercée par le Gouvernement sur sa carrière le menaçait grandement. Dorénavant, il applique librement sa propre justice en attendant le moment opportun.

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Rin-chan

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MessageSujet: Re: Atrucian [Terminée]   Atrucian [Terminée] Icon_minitimeVen 2 Sep - 12:19

Je te souhaite la bienvenu Atru cheers
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MessageSujet: Re: Atrucian [Terminée]   Atrucian [Terminée] Icon_minitimeVen 2 Sep - 20:03

Bienvenue ! Very Happy
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Alexander Sacha

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MessageSujet: Re: Atrucian [Terminée]   Atrucian [Terminée] Icon_minitimeSam 3 Sep - 0:42

Bienvenue belle près Smile
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MessageSujet: Re: Atrucian [Terminée]   Atrucian [Terminée] Icon_minitimeSam 3 Sep - 0:50

Je te souhaite la bienvenu ^^
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Renji Mojiko

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MessageSujet: Re: Atrucian [Terminée]   Atrucian [Terminée] Icon_minitimeMar 6 Sep - 6:55

Bienvenue présentation validée , désolé pour l'attente
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MessageSujet: Re: Atrucian [Terminée]   Atrucian [Terminée] Icon_minitime

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