¤ Nom / Prénom : Wataminiterashiniri Telopicolucitire
¤ Surnom : Flippy
¤ Date de naissance : Inconnue
¤ Âge : Environ 18 ans.
¤ Fonction : Chasseur de prime
¤ Rang: Cannonier
¤ Arme(s) :
- Un pistolet a barillet pouvant contenir six balles.
- Une mitraillette de type maverick permettant de tirer des pique (comme le capitaine creek), 30 pique par chargeur, portée 100 mètres, 5 chargeurs.
- 3 bâton de dynamite.
- Un briquet.
¤ Fruit du démon : Aucun
¤ Description physique :
Les nuance de vert:
- Spoiler:
Je suis quelqu’un que l’on peut qualifier de normal, ou pas. Cela dépend de ce que l’on appel normal et pour moi la normalité c'est ce que je suis. Il est donc normal que je me décrive comme quelqu’un de normal, une personne basique suivant la normalité du monde.
Donc ma normalité… Je suis un être humain de sexe masculin, oui, j’en ai la preuve et je peux même vous le prouver si vous ne me croyez pas. De taille moyenne, je mesure à peu près un mètre soixante-seize et, pour aller avec cette taille que je juge parfaite, j’ai un poids parfait d’une valeur de soixante-quatre kilos bien qu’il varie légèrement en fonction du nombre de repas que je parviens à me faire en une semaine. Je possède une fine couche de graisse me protégeant du froid et en dessous de celle-ci, mon corps est principalement constitué de muscle. Ce qui est normal, après tout, toute personne normalement constituée et faisant un minimum d’exercice doit normalement posséder une musculature suffisante. Principalement souple et rapide, je peux facilement grimper à toute sorte d’objets offrant des prises.
D’un point de vue extérieur… Je possède des cheveux mis long de couleur verte Histawy plutôt foncée en commun avec mes yeux de la même couleur bien que plus claire. Des yeux qui ne sont pas en bons états, du moins c’est ce que disent les autres, mais pour moi, c’est moi qui suis normal, et c’est eux qui sont bizarres. En effet, d’après un médecin, je suis victime d’un daltonisme extrêmement avancé. En effet, je ne vois que les couleurs vertes, ce qui fait que je vois uniquement le monde en vert. Des nuances de vert. Je vois le monde entier d’une magnifique couleur verte et cela ne me dérange pas le moins du monde. Et oui, lorsqu’une chose est naturelle, l’être humain est fait pour exister avec. Un visage sans marque, un nez fin et une bouche souriante, je possède des dents légèrement jaunies par le tabac. Mes oreilles dépassent légèrement des mes cheveux et malheureusement, mes tympans sont légèrement abîmer par le faites des multiples explosions et tremblement qu’ils ont subis.
Mon corps en lui-même est recouvert de cicatrice, une large brûlure traverse mon dos du haut de la fesse gauche jusqu’à la hanche droite. Bien que ne provoquant plus aucune douleur cet endroit reste abîmer et la peau reste brillante. Mon avant-bras droit lui est aussi brûlé à la partie interne et il me manque le petit doigt de la main droite à cause d’un pari que l’on pourrait qualifier de stupide. Ainsi, plusieurs endroits de mon corps brillent et son plus clair essentiellement à cause des flammes des explosions que je crée. Une large marque une vieille entaille traverse ma cuisse gauche marque d’un combat contre un pirate.
Niveau vêtement, je m’habille bien entendue tout en vert, du vert Histawy pour être précis. De la même couleur que mes cheveux. Possédant une capuche entourée de laine blanche, elle descend jusqu’aux genoux. En dessous de ma veste je porte une un tee-shirt à manche longue vert légèrement plus clair que la veste et encore. Aux tours d’un coup, je porte une chaîne en argent a laquelle et relié deux plaques de métal sur lesquelles est marqué son nom et celui de celle qu’il aime. Un pantalon souple en tissus très résistant et de la même couleur que le haut, le tout étant retenus par une ceinture. Il met le tee-shirt en dessous de la ceinture. Sur celle-ci il, plusieurs cercles de cuir de la taille d’un barillet et empli de balles. Fournie d’un petit mécanisme permettant de retenir les balles il suffit d’appuyer sur un bouton afin de les faire tomber. Il y a un cinq réserves possédant ce mécanisme accrocher à la partie gauche de la ceinture et le pistolet et accrocher à la partie droite. Sur la partie droite, à côté des munitions est accrochée une baillonette de dix centimètres s’accrochant à la mitraillette de type maverick accroché dans son dos. Des chaussures noires possédant des semelles très résistantes c’est ainsi que je suis habillé et c’est ainsi que les gens me voient. À l’intérieur de ma veste, caché de tous, dans des poches intérieures, trois chargeurs de trente piques sont cachés, prêts à servir.
¤ Description mentale :
Une mentalité complexe, tellement de paramètres à aborder de façon à bien me comprendre. C’est ce que je pense et c’est ainsi que je vais me dévoiler. Peu à peu, afin de faire régner le doute. Oui, tout ne sera pas dévoilé.
Tout d’abord, j’aime les explosions, oui, tout genre d’explosion. De celle d’un bâtiment ou d’un être humain. J’aime entendre ce bruit sourd et voir cette magnifique lumière illuminant les alentours. Une détonation à faire frissonner de plaisir mon corps si sensible aux tremblements des explosions. Uniquement en pensant à ce qui se passe en cas d’explosion je frissonne de plaisir. Un plaisir immense que rien ne peux entamer. Pour cette raison, j’aime le feu et donc je tiens particulièrement à mon briquet. En effet, il n’y a rien de mieux que ce petit appareil afin d’allumer un explosif ou bien une cigarette. Haaaa fumer, qu’elle magnifique sensation lorsque celle-ci pénètre dans l’organisme. Je suis accro, c’est le cas de le dire, mais cela ne me dérange pas. Il est dit que fumer tue lentement, mais ce n’est pas grave, je ne suis pas pressé.
C’était au dessus, ce qui concernait le feu et la fumée, mais j’aime beaucoup de choses, la mort des hors-la-loi par exemple. Je suis un spécialiste de la mort, sans aucune pitié je peux éliminer n’importe qui. Qu’il s’agisse d’un enfant de quatre ans ou d’un homme de soixante-dix ans, cela ne change rien. Lorsque l’on est coupable, il faut mourir. Impitoyable, je ne recule devant rien et si un civil meurt, il fera simplement partie des dommages collatéraux. Le sang, la mort, il s’agit la d’habitude que j’ai prise. Ma vie a toujours était entourée par ce genre de chose ou presque, et par conséquent, je m’y suis habitué. La mort fait partie intégrante de la vie, c’est une chose normale que tout le monde doit subir, et personne ne peut y échapper. C’est pour cela que je vis ma vie comme je l’entends. Ce que je consomme, même si cela risque de me tuer n’est pas important, tout ce qui compte, c’est que je vive comme je l’entends. Aucune barrière, aucun tabou.
Je suis loin d’être cupide, mon travail de chasseur de prime suffit largement à compenser mes dépenses, du moins en général. Je dépense beaucoup et souvent, je dois donc faire attention. Oui, l’argent gouverne le monde, avec l’argent on obtient tout et tout est donc possible. Par conséquent, j’aime utiliser l’argent et en obtenir. Vendre des informations ou en acheter. Je fais tout et je dépense pour tout.
Le plaisir n’a donc pas de limite, la vie est faite pour se faire plaisir et ne pas avoir honte de ce que l’on fait en fait partie. Le plaisir charnel et sans aucun doute le meilleur. Les femmes sont très douées pour ça et je résiste rarement à ce genre de chose. À condition bien entendue que la jeune femme en question n’ait pas commis de délit. De toute façon, seul mon plaisir compte, ce que pensent les autres et ce qu’ils ressentent, je n’en ai en général rien à faire. Il existe cependant certaines personnes auquel je tiens beaucoup, elles sont rares, mais pour elle, je suis capable de tout. Je serais même prêt à mourir, à accélérer cette approche de la fin de ma vie.
Le sport à quelque chose d’exaltant, en effet, se dépenser, faire bouger ses muscles, ressentir la souffrance que l’on éprouve lorsque ceux-ci deviennent brûlants de fatigue. C’est absolument génial, en effet, cela prouve que l’on est bien en vie. Le jour où je ne ressentirais plus aucune souffrance, je ne me considérerais plus comme un humain. L’être humain doit ressentir la souffrance, savoir qu’elle existe. L’apprécier ou non est un choix que l’on effectue lorsque l’on se rend compte qu’elle est importante. En effet, si je ne savais pas lorsque je souffrais, mon corps finirait par dépasser ses limites. Et je dois dire qu’une mort prématurée pour une stupidité pareille ne me tente pas vraiment.
La détermination, en faite, j’ai beau parler, je n’en aie que rarement. Il m’en faut beaucoup pour finir par faire quelque chose et m’en dissuader et très facile. En effet, ma volonté ne marche que lorsqu’il y a de l’argent ou de plaisir en jeu. Combattre sans aucune raison, combattre sans s’amuser, bien que le combat en lui-même puisse être amusant. Aller à un endroit répugnant, un endroit où l’on n’a pas envie d’aller. Oui, il est très facile de me dissuader de quelque chose. De plus, étant un grand dormeur, je préfère largement m’allonger et ne plus bouger que de faire ce que je n’aime pas. Le sale boulot comme je l’appelle. Ce que je fais, je le fais bien et la plupart du temps jusqu’au bout. Je ne vais pas jusqu’à la mort pour quelque berry, cela n’en vaut pas la peine. La vie est bien trop précieuse pour la sacrifier pour de l’argent.
Je n’aime pas beaucoup de choses, à commencer par les légumes. Je n’ai beau ne pas avoir vraiment de morale, manger des légumes et sans doute la pire torture que l’on puisse infliger à quelqu’un. C’est presque comme si j’avais développé une allergie envers les légumes et toute sorte de cucurbitacées divers et varier tous plus infâme les uns que les autres. Je n’aime pas ceux qui ne tienne pas leur parole, oui, je tiens presque toujours la mienne, sauf si cela met en danger quelqu’un auquel je tiens beaucoup. Mais ceux qui abuse de la confiance des autres, ces gens la, je n’ai qu’une envie, c’est de leur trancher la gorge et d’éparpiller leur entrailles et organe dans toute la ville.
Pour moi, les animaux ne sont que du gibier. Certain en utilise comme animal de compagnie, d’autre les élève puis les relâche. Moi je les mange, tous, sans aucune exception. Je ne vois pas pourquoi ma viande partirait comme si de rien n’était tout simplement parce qu’un être humain à décider qu’il lui appartenait. Ces pauvres choses sans défense qui n’avait rien demandé, je les libère par la mort et au moins ils servent enfin à quelques choses. Oui, la chaîne alimentaire est importante, elle doit être respectée dans tous les cas, car c’est elle qui dirige le monde. Les plus faibles finissent dans le ventre des plus forts. C’est la loi de la nature, la loi qui régit de ma vie. Comme un chat errant, je suis libre, comme un loup je chasse et comme un ours je protège et éliminent les gens. Oui, juste au-dessus je me compare a un chat, tout simplement parce qu’il m’arrive de me comporter comme tel. Ces êtres si doux et si agiles que personne ne peut retenir et enfermé. Ce sont des tics de mon enfance et pourtant, ils ne partent pas et je fais avec. Ceux qui ne l’acceptent pas, je ne m’en préoccupe pas, car je suis fière d’être ce que je suis.
¤ Histoire :
Je suis née dans une petite ville de South Blue, un endroit calme et paisible, mais dans lequel se situer une mine afin de récolter certains minerais nécessaires à la fabrication des armes. Je ne me souviens plus du nom de cette île tout comme le nom de la petite ville où j’habitais. Toutefois, je me souviens encore de cette magnifique mine dans laquelle exploser des multitudes de bâtons de dynamite. C’est las bas que je passais la plupart de mon temps. Un endroit que personne n’aimait à part lorsque l’on avait vraiment besoin d’argent pour survivre. Les accidents n’étaient pas rares et les oreilles s’abîmaient rapidement. Personnellement, je n’y allais pas pour l’argent, j’étais de toute façon bien trop jeune pour travailler. Si je restais dans ce genre d’endroit, c’était simplement pour ressentir les vibrations des explosifs. La plupart du temps je restais à l’ écart observant de loin, mais rapidement, on me laissa allumer moi-même les explosifs. Les chefs de chantier pensaient sans aucun doute quand me laissant ce plaisir, je reviendrais afin de travailler dans cet endroit lorsque je serais adulte. Malheureusement ce ne fut pas le cas, à cause de ce jour fatidique.
Je revenais de la mine, en souriant, tenant une pelle en mauvais état destiné à la réparation. C’était la mission que l’on m’avait confiée et ma vie changea de tout au tout à partir de ce moment là. Une odeur de brûler ce dégageais de la ville, de la fumée en sortait et des flammes était visible. Lâchant ma pelle je courus jusqu’au premier bâtiment avant de voir l’un d’entre eux complètement détruit. Avançant d’un pas rapide dans les ruelles je finis par atteindre la place principale de la ville. Un endroit ou normalement régner joie et bonheur, un endroit ou les marchands était omniprésent. Il n’y avait que des flammes. Une explosion retentit à ma droite. J’avançais doucement dans cette direction avant d’apercevoir un groupe d’homme faisant face à une jeune femme armée d’un sabre. Je n’entendais pas ce qui se disait, mais un homme s’avança, sans doute le capitaine. Portant un chapeau vert Zwify et une veste verte Xarg tout comme son pantalon, il tenait lui aussi un sabre dans la main. Alors qu’il éclatait de rire, la jeune femme bondit sur lui en l’attaquant de front. Il recula brutalement et le combat commença. Les coups faisaient rage et discrètement, je m’approchais. La jeune femme n’était pas d’ici, cela je le savais, il n’existait pas d’habitante dans cette ville sachant ce battre, cela j’en étais sur. Sans m’en rendre compte, je tremblais. La scène se déroulant sous mes yeux était surréaliste, un pan de mur s’écroula à quelque mètre de moi. Une poutre enflammée craqua me faisant sursauter. La jeune femme repoussa le pirate, dégaina un pistolet et le tua d’une balle dans la tête. Les autres pirates hurlèrent de rage en voyant cet acte de lâcheté et se jetèrent sur la jeune femme. L’un d’eux s’écroula tué par une balle et les vingt autres se précipitèrent sur la jeune femme. Ils ne voulaient qu’une chose, la tuer et venger leurs capitaines.
Dans un sursaut d’adrénaline, je saisis un petit morceau de poutre enflammé au bout et courus vers le groupe. Le temps que je parcourais la distance entre moi et le combat, presque tous les hommes étaient morts, mais la jeune femme était en mauvaise posture. Les combattants me tournaient le dos, mais l’un des pirates désarmais avait saisi la jeune femme par derrière la tenant afin que les autres l’éliminent. Je surgis derrière lui et le frappais à la jambe. Dénudé sur le bas, la flamme fît son effet et le pirate hurla de rage en lâchant sa prise. Il se tourna brutalement vers moi et attrapa mon morceau de bois. Le retournant contre moi, il le plaqua contre l’intérieur de mon bras droit. J’hurlais de souffrance au contact de la flamme. L’homme me retenait de façon à ce que je ne puisse pas échapper a cette souffrance, un sourire sadique était présent sur son visage qui se termina par un rictus lorsqu’une lame le traversa de part en part. Il s’effondra et je tombais à genoux tendit que des larmes coulait sur mon visage. Quelqu’un se pencha vers moi, la jeune femme, couverte de sang, elle souriait. Elle m’attrapa et me serra contre elle. Je me laissais aller et m’évanouis.
Je me réveillais plusieurs heures plus tard et me redressais d’un seul coup. J’étais sur un lit, pas le mien et il me fallut plusieurs secondes avant de me rappeler ce qui c’était passer. Je regardais mon bras qui me faisait encore mal, entouré de bandage il était chaud, mais sans aucun doute correctement soigné. Je soupirais, il n’y avait personne. Je sortis de mon lit et commençais à marcher vers la porte. Tout me paraissait irréel, comme si j’évoluais dans un autre monde. Je voyais légèrement floue, les teintes vertes composant ma vision étaient encore plus forte qu’auparavant m’aveuglant à moitié. J’ouvris la porte de ma chambre lentement et me dirigeais vers les escaliers. Les planches grinçaient sous mes pieds alors que je me tenais à la rambarde entourant l’escalier. Je la contournais et commençais à descendre chacune des marches, d’un pas lent, comme si je survolais la surface en dessous de mes pieds nus. Muni uniquement d’un pyjama, j’atteignis le bas de l’escalier. Au même moment, un homme entra dans la maison et sourit en me voyant.
-ça va mieux ?
Je hochais affirmativement la tête, je ne parvenais pas à parler, pas encore. C’était au dessus de mes forces. Je repensais à chaque fois, chaque instant au contact des flammes sur mon corps et je frissonnais. L’homme me saisit par les épaule et m’emmena jusqu’à la cuisine.
-Est où Papa Maman ?
Le silence me répondit, il me força à m’assoir, sa femme était présente l’air triste. Et on me l’annonça.
-Ils sont morts.
Je revins brutalement à la réalité, cet univers surréaliste dans le quelle j’évoluais jusqu’à présent venait de s’écroulait. La brûlure à mon bras se fît ressentir, mes lèvres tressaillirent et des larmes coulèrent de mes yeux. Je reconnus à ce moment l’homme qui m’avait amené jusque-là. Varnek, le forgeron le plus connu de la ville. Je le regardais quelques instants laissant couler mes larmes sans aucune honte puis, d’un seul coup, je me levais et courus vers la porte. Je devais vérifier, vérifier ce que l’on m’avait dit. Ce n’était pas possible, ce genre de chose n’arrive que dans les mauvaises histoires. Cela ne pouvait m’arriver. Je courais de toute mes forces, les feux avaient été éteints, des maisons en ruine traînaient dans tous les sens tout comme les taches de sang. Il me fallut plusieurs minutes pour traverser la ville et atteindre ma maison. Plus j’avançais plus tout était ravagée et lorsque j’atteignis l’endroit ou j’habitais, je ne pus m’empêcher de tomber à genoux. Aucune larme ne coula sur mon visage, comme si j’étais déjà résignée à ce qui s’était passé. Néanmoins, mon cœur lui était meurtri. Une idée germa dans mon cerveau je me relevais brusquement sans faire attention aux personnes qui me regardait étonnée. Eh oui, on ne voit pas souvent courir un gamin en pyjama après une attaque de pirate. Je courais encore et encore, mes petits pieds frappant avec force le sol afin de me faire aller plus vite. Je n’avais qu’un seul but, le port. Le seul endroit où je pourrais la trouver. Et c’est effectivement la que je la trouvais, en train de marcher sur la passerelle afin d’accéder à un navire.
Ses cheveux verts Kraddh tombaient dans son dos, son pantalon souple était de la même couleur alors que son tee-shirt penchait plus vers le vert Zwify. Je criais, l’appelant de toutes mes forces. Elle se retourna et sourit en me voyant. Visiblement elle se souvenait de moi. Essoufflé je parvins jusqu’à elle et je n’attendis pas pour lui demander.
-Emmenait moi.
La suite est un peu étrange. En premier elle refusa, mais à force de supplication et d’explication je finis par la faire céder. Elle accepta de m’emmener à la condition que je lui obéisse au doigt et a l’œil, et j’acceptais bien entendue sans aucune hésitation. Je récupérais quelques affaires chez Varnek afin d’être habillé correctement, je leur fis mes adieux et grimpais dans le navire dans lequel m’attendais la jeune femme. Elle me demanda mon nom, je lui répondis et je souris lorsqu’elle me demanda s’il était possible qu’elle m’appelle autrement.
-Je m’appelle Wataminiterashiniri Telopicolucitire mais dans la mine, on m’appelle Flippy, parce que j’ai eu peur la première fois que je suis rentrée dedans.
-Je m’appelle Teresa, je t’appellerais donc Flippy
Elle souriait et c’est en souriant qu’elle pénétrait à l’intérieur de sa cabine, je la suivis tranquillement en pensant que dans mon malheur j’avais trouvé le bonheur, oui, je me sentais à l’aise, plus qu’avec mes parents. Je crois que j’avais huit ans à ce moment la, peu être plus, peu être moins.
Cinq ans plus tard
Je marchais tranquillement dans les rues mal famées d’une petite ville portuaire. Une ville réputée pour ses jeux d’argent, mais aussi par le faite qu’il y avait plus de pirates que de marine. Très rares étaient les chasseurs de prime osant s’aventurer dans cet endroit. Et c’est ici que je marchais, en direction d’un bar à jeu ou un de nos informateurs avait aperçu une tête primée. J’espérais juste que le plan de Teresa fonctionnerait. Je souris de ma propre inquiétude, tous ces plans avaient fonctionné, toujours, malgré toutes les bourdes répétitives que j’avais commises. Je m’arrêtais devant un bar, ma destination, l’endroit ou je devais aller. Mettant la main dans la poche intérieure de ma veste verte Histawy, je vérifier la présence de plusieurs portefeuilles contenant une somme d’argent considérable. Je regardais cet établissement miteux puis pénétrais à l’intérieur. Le battant s’ouvris dans un grincement tendit que la chaleur de l’endroit me fouetter le visage en s’échappant de la salle.
Malgré l’aspect délabré de l’extérieur, l’intérieur lui était plutôt bien entretenu. Des serveuses sans doute plus choisies pour leur beauté que pour leur efficacité cheminer entre les tables boissons et repas dans les mains. J’avançais lentement et repérais ma cible. La somme était elle aussi considérable et, par chance, il allait commencer une partie de poker. Je souris en me désignant comme participant. La somme que je m’étais en jeu était de cinq millions, autant que les autres. Une somme que je voyais défiler en jetons, une somme que normalement je n’aurais pas pariée. Mais j’aimais les jeux d’argent et cela n‘était pas prêt de changer. Certains avaient rigolé en me voyant néanmoins, le pirate que je voulais capturer les avait fait taire en voyant la somme d’argent que je possédais. Oui, comme la plupart des pirates, ils aimaient l’argent, l’argent fait tout s’est bien connu. Et capturer quelqu’un grâce à de l’argent et une chose relativement facile. Lorsque l’on sait bien s’y prendre.
J’étais bien installé, un fauteuil rouge et moelleux, voilà ce qui me servait de siège. Je saisis mes deux cartes et posé la petite blinde. Et la partie commença. Les misent était, pour toute personne ne possédant pas beaucoup d’argent, affolant. Cela se comptait en centaine de milliers de Berry. Et je devais avouer que cela me plaisait. J’adorais les jeux d’argent et cela n’était pas prêt de changer. Malheureusement je devais faire durer le tout afin que Teresa ait le temps d’éliminer discrètement les complices du pirate avant d’intervenir dans cet endroit. Par conséquent, je jouer prudemment et je devais avouer que cela ne me réussissait pas. Peux a peux, je perdais de l’argent. Curieusement, j’avais toujours des cartes inutiles pour les mises. Cela ne m’étonnait guère puisqu’il y avait 80% de chance que le pirate triche. Et enfin, enfin, je finis par avoir les cartes que je voulais, enfin un minimum. Je tenais dans ma main, une double paire en pique, possédant un valet et une dame de trèfle alors que sur la table se trouvaient les mêmes cartes en pique. Mon adversaire fit tapi et concentré je le suivis. Néanmoins, je devais parier autre chose, et je ne possédais pas d’argent.
-Je mets en jeux mon petit doigt.
Tous les regards se tournèrent vers moi et je souris. Oui, je le tenais, peut-être qu’il mordrait a l’hameçon et qu’il participerait. Mais j’espérais que Teresa interviendrait rapidement. Oui, tout ne se jouer qu’à cette manche.
-Accepté.
Le pirate souriait sûr de son coup, mais mon visage resta de marbres. Il ne restait plus que nous deux les autres ayant perdue tout leur argent. Avant de retourner mes cartes, je sortis lentement une clope de ma veste. Oui, je fumer, une chose que les adolescents ne devraient pas faire. Néanmoins, j’adorais profiter de ma vie comme je l’entendais et Teresa l’avait très bien compris. Ainsi elle me laissait faire ce que je voulais ou presque. Il fallait simplement respecter la loi. J’allumais ma clope et tirer une bouffée de fumer en retournant mes cartes. Le pirate sourit et me regarda retournant ses cartes une par une. J’avais beau posséder deux paires, lui tenait entre ses mains une quinte flush royale. Il éclata de rire et fît signe a ses hommes de passer a l’action. Deux d’entre eux m’attrapèrent, l’un deux me bloqua la main. Un troisième dégaina un couteau et le posa sur mon petit doigt droit. Sans douceur, il le coupa brutalement. Mon visage se crispa, je mordis ma cigarette alors que la douleur se propager dans mon corps.Le sang coulait sur la table alors que le pirate éclatait de rire. On me lâcha et je me plier en deux en serrant les dents. Oui j’avais mal, mais il aller bientôt mourir. Ma cible se leva se dirigeant vers la sortie et je lâchais.
-Si je parie mon annulaire droit tu continues ?
Ma voix était vibrante de rage et de souffrance, il le sentait, il devait savoir que je n’aurais pas toute ma concentration. Il éclata de rire.
-Juste pour te voir souffrir, oui.
Il se rassit et la partie recommença. Je tirais sur ma cigarette qui se consumer rapidement toute en regardant les cartes. Cela ne penchait pas en ma faveur et Teresa était en retard. Je prenais mon temps pour jouer, réfléchissant du mieux que je pouvais alors que mon sang s’écoulait sur le sol. Je me vidais lentement de ma vie, peux a peux je m’éteignais, mais j’avais encore du temps. Je fus forcé de suivre son tapis et à nouveau je perdis la partie. Il possédait un excellent jeu s’élevant à une double paire As et Roi. Alors que moi je ne possédais rien. On m’attrapa à nouveau, le couteau s’enfonça dans mon doigt et une détonation retentit. Tout s’arrêta brusquement, un homme s‘écroula. Les deux pirates me lâchèrent afin d’attraper leurs armes. Je saisis mon pistolet caché dans ma veste de la main gauche et tirer une balle dans la tête de celui qui voulait me couper le doigt. Il s’écroula sans comprendre ce qui se passait.
Débarquant comme une furie, Teresa découpa en rondelle ceux qui se dirigé vers elle. De mon côté, je tirais à nouveau sur les pirates avoisinants puis me lever le couteau toujours coincer dans mon annulaire. J’avais mal et pour compenser cela, j’allais faire un massacre. Je vider mon pistolet tuant ainsi six pirates. Le capitaine se leva dégainant sa lame et me bondit dessus. Frappant la chaise, je lui envoyé dans la figure et m’esquivais. J’ouvris le pistolet faisant tomber les douilles sur le sol, passait le barillet sous l’une des réserves de ma ceinture, appuyer sur le bouton faisant tomber les balles dans le barillet et refermer mon arme. Je plongeais sur le côté esquivant l’attaque et en me relevant tirais sur le capitaine. Six fois. Mes six balles le touchèrent. On a beau être fort, être méchant et cruel, six balles dans le corps ça fait mal. Blessé aux jambes et au torse, il s’effondra tendit que Teresa éliminait son dernier adversaire. Je tombais assis sur le sol, lâcher mon pistolet et enlever le couteau. Une unique larme coula sur ma joue alors que je regardais Teresa s’approcher de moi.
4 ans plus tard
Une jeune femme courait de toutes ses forces, une vingtaine d’hommes à ses trousses. Bousculant les gens, courant dans les rues, elle tentait de s’échapper. De là où j’étais, il était facile d’observer la scène, mais il me fallut plusieurs secondes avant de reconnaître la chasseuse de prime. Je soupirais, cela arrivait de plus en plus souvent qu’elle se fasse poursuivre ainsi par des pirates ou autres hors la loi. Poser sur un toit, je continuer de regarder la scène pendant que le groupe s’approchait de moi. J’attrapais ma mitraillette et la poser sur le sommet du toit visant directement les pirates. Bientôt ils seraient à porter. Bientôt leur vie allait s’éteindre.
J’appuyais sur la gâchette, une fois, rapidement. Un unique pique sorti du canon après une détonation sèche. Un pirate s’écroua le morceau de fer dans la gorge. Plusieurs autres détonations successives retentirent et près de la moitié du groupe s’écroulèrent. Malheureusement Teresa ralentissait, un autre groupe venait d’apparaître en face d’elle. Des fusils furent brandit, des dizaines de détonations retentir et, bien que rapide, la jeune femme s’écroula. Je grognais vidant mon chargeur sur ceux qui s’approchaient du corps. Appuyant sur un bouton, je fis tomber ce dernier sur le toit alors qu’il était vide, en saisit un autre dans mon manteau et recharger. Puis, attrapant ma baïonnette de la main gauche, je sautais du toit. Du sang coulait du corps, une vingtaine de pirates était encore debout et me foncèrent dessus en hurlant. Calme, gardant mon sang-froid, je tirais à nouveau. J’étais encerclé et mon arme de me protégea pas entièrement. Utilisant ma baïonnette comme dague je parais de mon mieux les sabres m’agressant. Une coupure apparue sur ma jambe, je sentais la fin arriver.
Ma lame trancha une gorge, je lâchais ma mitraillette et dégainer mon pistolet tirant une balle dans la tête d’un adversaire. Je sentis une lame s’enfoncer dans ma cuisse gauche tranchant tout sur mon passage. Je tombais à genou en sachant parfaitement ce qui allait suivre. La mort. Une lame se leva au dessus de ma tête et s’abaissa brusquement afin de m’éliminer. Je levais mon pistolet pour l’abattra, une détonation retentit et le pirate tomba de côté. Je regardais surprit le corps de l’homme qui était mort sans que je ne tire. Je regardais autour de moi et constatait que plus personne ne se battait. Je n’avais pas entendu l’arrivée des marines et encore moins les ordres donnés.
Les yeux embués de larmes, le sang coulant de ma cuisse, je m’approchais à genoux de Teresa. Sur le sol, son visage était tourné vers moi un sourire sur les lèvres. Sa main se tendit et je la saisis. Une larme tomba sur le visage de la femme. Utilisant ses dernières forces elle me parla.
-Prend ma plaque, souviens-toi de moi comme quelqu’un de bien. Vie heureux, comme tu l’entends, comme tu la toujours fais. Profite jusqu’au bout, jusqu’à la fin.
Sa voix était faible, impuissante je la regardais mourir. Je saisis ma propre plaque d’une main, cette plaque où était marqué mon nom. Je me forçais à sourire malgré les larmes.
-Je le ferais, promis.
Elle ferma les yeux en souriant, sa tête tomba lentement sur le côté et sa respiration s’arrêta. Je baissais la tête les yeux fermé en sanglotant, gardant toujours sa main dans la mienne. Un homme me souleva, je le regardais, un marine. Il m’emmena afin de me soigner. Il possédait déjà mes armes que j’avais laissé tomber par terre sans même m’en rendre compte. Je ne voulais pas partir, mais lorsque deux hommes saisir le corps de la jeune femme afin de l’emmener aussi, je finis par les suivre.
Voici donc ce qui résume toute ma vie, une vie de lutte contre les pirates, une vie d’amusement, de tristesse et de joie, une vie intéressante. J’ai mis un certain temps pour me remettre de la mort de celle qui m’avait servi de mère et que j’avais fini par aimer. La seule femme envers qui j’avais réellement éprouvé des sentiments. Après son enterrement j’ai quitté la ville, continué mon métier comme avant, bien que désormais je sois seul. Il fallut attendre ma guérison complète avant de pouvoir m’attaquer à quelque chose d’intéressant, mais désormais, je suis prêt à tout.