Tout en douceur ~~ Megurine Luka [Terminée]

• Surnom : Aucun.
• Date de naissance : 30 Janvier.
• Age : 20.
• Fonction : Marine.
• Rang : Colonel.
• Armes : Deux revolvers à la ceinture, souvent cachés et discrets. Ainsi que des dagues.
• Fruit du démon : À voir par la suite…


Du haut de son mètre soixante-deux, Megurine est certes pas très grande, mais pas non plus très petite. Elle est située juste en dessous de la moyenne. Surement un désavantage pour la plupart des personnes, mais pas pour elle. Elle aime profiter de toutes les possibilités qu’offre sa taille. Bien sûr, cela ne veut pas dire que ce soit toujours très pratique, surtout qu’elle s’énerve souvent… Bref, passer ce détail, elle ne pèse que quarante-cinq kilos malgré son âge, pourtant elle ne parait pas si fine que ça. Elle est juste comme il faut. Peut-être lui manque-t-il quelques rondeurs tout de même à certains endroits. Elle a également un tatouage sur le bras gauche, où il est écrit tout simplement ‘03’. Elle possède ce tatouage depuis son enfance. On saura sa signification plus tard. Elle le laisse d’ailleurs toujours à découvert.

Sinon… Elle a les cheveux longs, et rose. Certes c’est une couleur étrange, mais elle en est fière. Elle les laisse donc toujours pousser et c’est ainsi qu’ils lui arrivent à peu près dans le bas du dos. Ajouter à cela des yeux bleus vifs, et vous savez à peu près à quoi elle ressemble. Après, passons au style vestimentaire, elle n’est pas vraiment difficile, tant qu’elle a quelque chose sur le dos, tout lui va. Elle se met la plupart du temps une robe qui lui arrive aux cuisses, avec des mi-bas tout simple. Elle ne va pas vraiment dans l’originalité… Ce ne sont que des bouts de tissus. Après, ayant des revolvers et ceux-ci n’étant pas très discret, elle les met à sa ceinture, sous sa robe. C’est un endroit comme un autre. Et, bizarrement, ils ne se voient pas du tout. Il se peut néanmoins qu’elles les laissent à découvert, tout simplement pour montrer qu’elle a de quoi se défendre. Mais elle ne garde jamais sa cape de Colonel, trouvant vite ça trop encombrant. Son titre est donc la plupart du temps inconnu. Enfin, pour les citoyens normaux en tout cas.

Sinon, elle a une souplesse et une agilité hors du commun, rapport à son enfance. Elle profite donc de ces avantages dans ces combats, pouvoir faire des figures acrobatiques pour éviter un coup, c’est assez plaisant. Enfin, pour elle. Et d’ailleurs elle est aussi très rapide, grande capacité pour courir. C’est pourquoi elle utilise sa vitesse aussi pour les missions discrète etc… Elle fait facilement des longues distances à grande vitesse. Courir, elle aime ça. Et tous ses atouts justement, on tendance à attirer la gente masculine, elle ne se gêne donc absolument pas pour manipuler ceux-ci. C’est surtout utile lorsqu’il s’agit de meurtres ou autres. Cela lui facilite beaucoup la tâche. Il est plus facile de tuer un homme avec un physique avantageux. Ce n’est pas nouveau. Voilà pour le physique.


Définir le caractère de Megurine avec des mots est compliqué. Elle est d’humeur très changeante. Mais la plupart du temps elle n’est pas d’un naturel très… joyeux. Plutôt froid même. Elle n’est pas spécialement bavarde, elle ne parle que lorsque c’est utile. Sinon elle reste muette. Mais elle a la capacité de, selon les situations, adopté telle ou telle humeur. Elle peut très bien décidée d’être joyeuse, car la situation dans laquelle elle se trouve en nécessite le besoin. Elle peut faire semblant de pleurer, se mettre en colère etc… Et, c’est évident, les gens ne se rendent jamais compte qu’on fond, elle est plutôt le contraire de ce qu’elle montre d’elle.

En gros, elle joue la comédie à chaque instant. Rare sont les personnes qui ont réussis à lui faire montrer ses réels sentiments. Mais lorsqu’elle apprécie une personne, elle peut être joyeuse non pas parce qu’elle l’a décidée, mais parce qu’elle est heureuse. Mais ces moments sont rares, vu qu’elle ne se lie quasiment jamais d’amitié avec personne. Et s’il fallait lui donner une humeur habituelle, se serait donc indifférente. Sinon… Elle aime beaucoup le sang, ce qui pourrait la faire passer pour une psychopathe, mais elle aime surtout le voir, la couleur lui plait, mais ce n’est pas pour cela qu’elle tuerait pour en avoir. Non pas que le meurtre la dégoute, elle aime d’ailleurs plutôt ça, mais c’est juste qu’ôter la vie a des personne qui n’ont rien fait ne lui apporte pas de plaisir. C’est son sens de la justice. Protéger les gens n’est pas non plus ce qu’elle préfère, mais s’il le faut, elle le fera sans hésiter.

Autre chose d’important, elle adore vraiment l’argent. C’est la seule chose qui puisse réellement la faire réagir. Elle vénèrerait presque ça. Cette adoration ne colle d’ailleurs pas trop à sa personnalité normale. Mais cela l’importe peu, elle aime l’argent, et c’est tout. Elle aime en avoir toujours sur elle, et la plus grosse bêtise que l’on puisse faire, c’est lui voler ses berrys. Et si par malheur une personne ose lui en voler, elle ne le tuera pas, bien sûr que non, elle le harcèlera jusqu’à ce qu’il lui rembourse. Et le double même s’il lui en prend l’envie. Et, si la personne en question se refuse à lui rendre, et bien, elle lui fera surement un peu… Mal. Jusqu’à ce qu’il comprenne que s’il ne lui rembourse pas, il perdra la vie dans d’atroces souffrances. Oui, Megurine pratique la torture, mais elle ne l’utilise pas souvent, entendre les cris des gens lui donnent quelques peu… Mal au crâne. Et puis elle ne voyait pas l’intérêt d’embêter un homme en le torturant s’il était innocent… Par contre, si c’était un pirate, elle ne voyait pas d’inconvénient à le faire souffrir si elle n’arrivait pas à le tuer. Donc, le seul conseil qu’elle donnerait à ses proches serait ‘Pas touche à mes berrys…’. Sinon à part ça, elle laisse les gens tranquilles, bien que son métier lui demande quand même de tuer bien des personnes.

Pour compléter un peu le personnage, j’ajouterai juste quelques petits détails sur elle. Par exemple, elle réfléchit avant d’agir, mais, seulement quand elle n’a pas le temps, il est possible qu’elle suive directement son instinct et fonce. Instinct qui ne se trompe d’ailleurs pas si souvent… Ensuite… Pendant les combats, elle utilise un style qui lui est propre. Pour expliquer plus précisément, elle va plus facilement esquiver les attaques. Ses capacités lui permette plus facilement de bouger, et, ainsi, fatigué l’adversaire. Et ses armes, qu’elle manie parfaitement bien, lui permettent de viser avec précision. Pour donner un exemple de son style, si elle est face à un bretteur, elle ira plus facilement au corps à corps, et, essaiera d’esquiver ses coups, pour ensuite arriver face à lui, et lui planter une balle dans la tête. Tout en facilité et en douceur. On va dire que c’est tout pour la psychologie.


Ce fut en un jour banal, comme tous ceux qui étaient déjà passés, que, au Royaume de Luvneel, un cri retentit. Suivi rapidement par des pleurs. Puis par des rires. Oui, une vie venait d’apparaitre. Et ce fut donc en ce jour normal, dans une famille tout aussi normale, que cet enfant, baptiser par sa mère ‘Megurine’, vit le jour pour la première fois. La jeune enfant était donc née dans une famille tout ce qu’il y a de plus classique. A l’exception que sa mère était pirate, et son père marine. Un mélange plutôt particulier, mais ils avaient tous deux quittés leurs camps et favoriser leur amour. Malgré que dans leur passé ils aient été de formidable combattant aux capacités exceptionnelles, ils avaient tous abandonnés. Une belle histoire, en apparence. Car, l’arrivée de cette enfant allait perturber leur quotidien, et surtout leurs envies. Les premières années se passèrent plutôt bien pour la petite Megurine. Mais pour ses parents ce ne fut pas tellement le cas. Lorsque leur fille dormait, ils partaient dans de grands débats, en essayant de convaincre l’autre que son choix était le mieux.

Mais, à l’aube de ses cinq ans, Megurine s’était déjà rendu compte que quelque chose clochait. Elle était jeune encore certes, mais pas idiote. Elle avait bien compris que la relation entre ses parents était tendue, mais elle n’en connaissait pas la cause. Jusqu’à ce fameux soir. Soir où la lune en était à son premier quartier, elle surprit une conversation mouvementée entre sa mère et son père. Elle ne comprit pas tout de suite le sens de leurs paroles. Ils avaient l’air de se disputés pour une chose lui concernant, oui, elle avait entendu à plusieurs reprises son nom, c’est d’ailleurs ce qui l’avait fait sortir de sa chambre en plein milieu de la nuit. Elle était maintenant contre le mur, à côté de la porte, et écoutait silencieusement. Au bout de longues minutes, elle comprit de quoi ils parlaient. Ils pensaient à son avenir apparemment. Et son père avait l’air de vouloir faire de sa fille une marine hors pair avec un entrainement intensif, tandis que sa mère voulait qu’elle vive une enfance tout à fait normal.

Megurine fut choquée à plusieurs reprises de la portée des paroles de son père. On aurait dit qu’il l’a considérait comme un objet. Pourtant elle ne l’avait jamais vu dire de telles choses. Et surtout elle ne pouvait s’imaginer qu’il puisse penser une chose pareille… Elle se laissa tomber contre le mur et posa son menton sur ses genoux. En fait, la raison pour laquelle ses parents étaient en si mauvais rapport, c’était à cause d’elle… Et pourtant elle était encore si jeune… Elle ne savait vraiment pas quoi faire. Les voix de ses parents n’étaient plus qu’un bruit de fond, et elle s’endormait petit à petit sans le vouloir. Elle somnolait depuis un moment déjà lorsqu’un bruit la réveilla d’un coup. Elle releva la tête et se rendit compte que ce bruit était celui qu’une main faisait lorsqu’elle rencontrait la joue d’une personne à grande vitesse. Elle se releva rapidement et tenta un petit coup d’œil sur le rebord de la porte. Elle aperçut sa mère par terre, la lèvre en sang, et son père, debout, en face d’elle, un regard meurtrier lui traversa les yeux. Puis la vue de la petite fille se brouilla et elle se sentit tomber doucement sur le sol. Elle entendit ensuite des pas qui venait vers elle, à vitesse plutôt lente, et la suite fut dévorer par un trou noir.


Megurine ouvrit un œil, puis un autre. La lumière du jour l’éblouit. Elle ferma rapidement les yeux et se tourna. Elle était dans un lit. Jusque-là tout allait bien. Elle espérait vraiment que tout ce qu’elle avait vu n’était qu’un rêve désagréable. Elle attendit un peu, profitant du silence. Puis, une fois bien réveillée, elle rouvrit les yeux. Elle se trouvait dans sa chambre. Elle tourna la tête, d’un côté, puis de l’autre. Il n’y avait personne d’autre qu’elle. Elle soupira et se leva. Elle posa doucement ses pieds nus sur le sol gelé et s’approcha de la porte. Elle se mit sur la pointe des pieds et attrapa la poignée et l’abaissa doucement. La porte s’entrouvrit. Elle jeta un coup d’œil dans le couloir et n’y vit toujours personne. Inquiète, elle avança aussi vite que ses jambes le lui permettaient jusqu’au salon. Une fois arriver. Elle passa la porte où tout avait changé le jour d’avant et vit son père sur le canapé. Un livre dans la main. Elle passa son regard sur tous les recoins de la pièce espérant voir sa mère mais en vain. Elle s’avança doucement et toucha le genou de son père. Celui-ci quitta son livre des yeux et posa son regard sur sa fille. Il lui fit un sourire rassurant et lui dit doucement en la prenant dans ses bras.

« Maman est partie pendant un moment. Ne t’inquiète pas… Je vais très bien m’occuper de toi… »

Bizarrement, la phrase de son père de rassura pas du tout la jeune fille. Au contraire même… Ces dernières paroles l’inquiétèrent même encore plus… Mais elle savait qu’elle n’avait pas le choix… Et elle allait donc écouter son père et faire ce qu’il lui demandait. S’ensuivit de longues journées où son père lui demandait de faire toutes sortes d’exercices. Et, plus le temps passaient, plus ils lui demandaient des choses complexes. Il l’entrainait pour augmenter sa souplesse, son agilité et bien sûr, sa vitesse. Et c’est pendant cette très longue période que Megurine devint ce qu’elle était. C'est-à-dire détachée du reste. Froide, n’ayant plus de sentiments… Mais bien sûr, cela, son père s’en fichait. Lui, tout ce qu’il voulait, c’était qu’elle devienne une fille digne de lui. C'est-à-dire une puissance au sein de la marine. Et pour y arriver il était prêt à tout… Megurine avait l’impression que son père était devenu fou… Pourquoi avait-il ce but au juste ? Ca ne l’aiderait en aucun cas que sa fille devienne connue… Surtout si c’était au détriment de cette dernière… Il l’a faisait faire des exercices et ne lui laissait à peine que quelques poses de cinq minutes, parfois même il l’a faisait travailler deux jours sans la laisser se reposer. Megurine se demandait presque comment elle faisait pour rester en vie, elle préfèrerait presque mourir parfois… Mais son père était sans pitié, et il n’était satisfait que très rarement… Et pendant toutes les nuits qui passaient, elle espérait que sa mère vienne la chercher… Si elle n’était pas morte… Et c’est surtout pendant ces longues nuits qu’elle commença à vouloir se venger de son père… Et surtout qu’elle s’imagina des façons de le faire souffrir… Tous en sachant qu’elle ne pourrait surement jamais les faire…

Puis les années passèrent, Megurine grandit. Elle avait atteint petit à petit les buts que lui fixait son père. Et maintenant elle était aussi rapide, souple et agile qu’un humain tout à fait normal pouvait l’être. Et, souvent, pour la récompenser, il lui donnait quelques berrys avec lesquels elle pouvait s’acheter à manger ce qu’elle voulait. C’est à ce moment-là qu’elle commença à adorer l’argent et l’or. Il devenait si important à ses yeux… Qu’elle ne se donnait à fond encore plus rien que pour avoir le droit de tenir une pièce d’or. Et sa vie continuait, dur toujours car son père n’avait pas l’intention de la laisser perdre petit à petit ses capacités à cause de la paresse. Et ce fut à ses quinze ans que son père lui confia ses deux revolvers. Et lui apprit à les manier. Et elle apprit si bien qu’elle était maintenant capable de touche une mouche en plein vol. Il lui confia ainsi également des dagues. Car les revolvers n’étaient pas toujours les plus utiles. Et lui apprit aussi le maniement de ces armes.

Puis vint un soir, où, comme tous les soirs, Megurine partie se couchée. Le jour même, son père n’avait rien trouvé d’autre que de lui faire un tatouage. Et il n’y était pas allé de main morte. Il lui avait fait un mal de chien. Elle avait donc seize ans à présent, et un tatouage ‘03’ gravée sur son bras gauche. Son père lui avait dit ‘Car tu es la troisième marine de talent de la famille ‼’. Megurine lui aurait bien répondu, mais elle avait peur des représailles après… Alors, épuisée, elle se coucha dans son lit et s’endormit presque immédiatement. Puis, en plein milieu de la nuit, elle fut réveillée par un parfum qu’elle n’avait pas senti depuis si longtemps… Elle sourit, toujours les yeux fermés, et entendit une voix près de son oreille. Elle ouvrit doucement ses yeux et écouta ce que disait cette voix.

« Désolée de t’avoir laissée tout ce temps… Mais je n’avais pas le choix… Je suis contente que tu sois toujours en vie… »

Elle reconnut immédiatement la voix de sa mère. Elle voulut se relever et lui répondre mais un tissu vint se poser sur son nez et l’odeur qui s’en échappait la fit replonger dans un sommeil profond. Megurine s’endormit, impuissante contre le somnifère. Elle eut juste le temps de sentir qu’on la soulevait et puis plus rien. Elle se réveilla à peine trois minutes plus tard. Elle sentit le vent sur sa peau ce qui lui fit ouvrir ses yeux. Elle vit tout d’abord de l’herbe. Puis elle se releva. Elle était dehors, juste dans le terrain vague derrière sa petite maison… Mais que faisait-elle là ? Elle se tourna et regarda vers sa maison… Et là elle resta figée. Sa maison, là où elle avait toujours vécue… Tout ça… était en… feu ? Pourquoi est-ce que sa maison était dévorée par les flammes, sous ses yeux…? Et plus important… A travers la fenêtre… Elle reconnut une silhouette féminine…. Silhouette qu’elle n’avait pas vue depuis si longtemps… Silhouette qui avait vu sa fille, et qui lui souriait… Un sourire si beau et si triste à la fois… La jeune fille ne put retenir ses larmes, sa mère, qu’elle avait attendue si longtemps, était devant elle, entourée par les flammes… Et malgré la douleur et la chaleur qu’elle devait ressentir, elle lui... souriait ? Pourquoi était-elle restée dans la maison ? Pourquoi ne sortait-elle pas ? Tant de questions se bousculaient dans l’esprit encore embrumé de la jeune fille… Et lui vint une envie irrésistible de se lever et de courir la sauver mais ses jambes n’étaient pas d’accord… Elle ne pouvait pas bouger… Elle ne pouvait que regarder sa mère en train de bruler, le visage en pleurs…

L’incendie dura un long moment, très long moment même pour Megurine… Et pendant tout ce temps, elle n’avait pas quittée sa maison des yeux… Jusqu’au petit matin, où le feu cessa. Elle continua de pleurer, pensant sans arrêt au sourire que lui avait fait sa mère… Celle qui l’avait sauvée… Maintenant en cendres… Pourquoi c’était-elle tuée en même temps que son père ? Elle aurait très bien pu sortir ‼ Et rejoindre sa fille, pour rester avec elle… Mais nan, à la place il avait fallu qu’elle reste dans la maison et ait le même traitement que l’homme qu’elle avait autrefois aimer… Megurine se leva. Ses jambes lui répondaient enfin… Pourquoi n’avait-elle pas pu rejoindre sa mère aussi ? Elle aurait pu la sauvée ! Alors pourquoi était-elle restée pétrifiée… impuissante ? Dans un sens elle s’en voulait… Elle s’avança doucement vers les cendres de la maison… Et s’assit au milieu… Il n’y avait vraiment plus rien… Elle pleura de nouveau…

Plusieurs minutes passèrent et, enfin, Megurine se calma. Le flot de larmes s’arrêta. Elle renifla et se releva. Elle ne savait plus trop quoi faire maintenant. Elle mit ses mains dans ses poches et avança loin des décombres et reprit un visage à peu près normal. Puis elle sentit sous ses doigts une texture qu’elle aimait temps… Elle avait des berrys dans la poche ? Sa mère lui en avait donc laissés pour qu’elle puisse vivre ? La jeune fille s’empêcha de pleurer à nouveau. La seule personne à qui elle tenait vraiment était morte. Maintenant elle devait redevenir normale, et vivre sa vie. Celle que sa mère lui avait sauvée. Megurine réfléchit à ce qu’elle pouvait faire maintenant… Et elle décida que toutes ces dures années d’entrainement n’allaient pas être gâchées. Bien que sa mère fût pirate, elle, elle allait s’engager dans la marine. Elle toucha son tatouage. Au moins, il n’avait pas été fait pour rien… Elle se demanda même si son père n’avait pas le même quelque part… Mais elle oublia bien vite cette idée, elle ne le saurait jamais. Pas de questions inutiles.

Megurine marchait dans les couloirs du QG de la marine tranquillement. Elle était maintenant colonel, et avait tous justes vingt ans. Bien du temps c’était passé depuis qu’elle avait assisté à la mort de ses parents. Et elle n’y pensait plus que très rarement maintenant. Se remémorer les souvenirs ne lui plaisait en aucun cas. Aujourd’hui était une journée des plus calmes. Elle était de bonne humeur, et elle avait décidée de prendre un air joyeux. Elle continua tranquillement son chemin lorsqu’un marine vint lui parler.

« Colonel Megurine ! J’ai une informa… »

La jeune fille ne lui laissa pas finir sa phrase et elle le corrigea immédiatement.

« Combien de fois dois-je le répéter ? Appelez-moi Luka… »

Le marine eut l’air surpris. Oui, c’est vrai que Megurine avait décidée d’adopter un autre nom. Dans la marine, les filles n’étaient pas toujours si bien vues. Elle préférait donc utiliser son nom ‘Luka’ qui ressemblait plus à un prénom, pour se faire appeler. Elle s’appelait donc ‘Luka Megurine’ à la place de son vrai nom ‘Megurine Luka’. Elle trouvait que cela sonnait mieux déjà, et elle n’aimait pas tant que ça son vrai prénom… Mais passons, le marine se reprit et recommença sa phrase.

« Pardonnez-moi. Colonel Luka, j’ai une information importante à vous faire part ! »

En voyant qu’il attendait la réaction du colonel, la jeune fille leva les yeux au ciel. Pourquoi cette habitude d’avoir l’autorisation de parler avant de continuer ? Elle lui répondit simplement.

« Vas-y. »

Et l’écouta attentivement pour la suite. Il reprit la parole en lisant ses notes.

« Des marines ont découvert que votre paye disparaissait tous les mois bien plus que normalement ! »

La colonel fronça les sourcils, qu’est-ce que c’était que cette histoire ?

« Explique-toi. »

Le marine réfléchit quelques instants avant de lui répondre rapidement.

« Eh bien… Au lieu que vous recevez votre paye normal, vous ne recevez que les trois quarts ! »

Elle fit la grimace, alors comme ça, on lui volait sa paye tous les mois ?! Non mais, il était fou celui qui faisait ça ! Elle réfléchit intensément et vit que l’homme était toujours là, en train de se dandiner face à elle. Elle le regarda et dit.

« Merci du message. Retires-toi à présent. »

Elle le vit courir dans le couloir, surement une autre affaire à régler. Et elle aussi elle en avait une à régler maintenant. Depuis les gens se permettant de lui voler de l’argent ? Non mais… C’était n’importe quoi… Elle se décida immédiatement de chercher qui avait pu oser… Elle se dirigea à pas plus rapide vers sa chambre. Voilà, maintenant elle était en colère…


Après maintes recherches durant tous ses jours. Megurine venait de découvrir qui avait eu la mauvaise idée de lui prendre sur sa paye. Et, pas de bol, ça tombait sur un vice-amiral. Elle ne se décourageait pas pour autant et se prépara. Elle allait partir en bateau et rejoindre celui qui avait osé ! Elle allait restée avec lui aussi longtemps qu’il faudrait. Même si on lui avait dit qu’elle n’avait pas beaucoup perdus de berrys, c’était déjà trop ! Beaucoup trop même… Alors elle fit un sac où avoir ses affaires, d’habilla rapidement, mit ses revolvers à sa ceinture, en valeur cette fois-ci, et prit ses dagues qu’elle cacha. Elle n’avait pas l’intention de lâcher l’affaire. Elle allait trouver ce vice-amiral et lui faire payer ‼

†Elle embarqua plus tard et se dirigea vers le lieu où se trouvait le vice-amiral.

Ps : DC de Nami !

Bienvenu

Pour une fois que j'ai VRAIMENT lu une prèz xD

Dante --> Merci Et oui, l'histoire arrive

Grey --> Contente que ce soit la mienne xD Et merci

mdr j'aime ton perso *_*
hate d lire la suite ^^

Merci !! *_*

Re bienvenue qu'est ce que je pourrais dire d'autre que tu a fait une bonne prez (mais tu le sais déjà hein^^)
Ah si je VEUX l'histoire, je veux lire la suite moieun

Ca me fait plaisir que ca te plaise ma Eno *_* Je me dépêche pour l'histoire, no soucis

Venant de toi ca fait plaisir Je trouve pas ca dur de faire de longues descriptions perso

Et oui, les vava sont passés à 200*400

Yeah Merci !!!!!! *_*

Bienvenue parmi nous !

Je ne suis pas du genre à lire les présentations, mais vu que tous le monde disait qu'elle est bien, je l'est lu x3

La marine en force à ce que je vois ! Tant mieux. Encore bienvenue.

Nyaaaa, merci *_*

Bon tu sait que j'ai pas lu ta prèz xD , c'est dur de changer les habitudes d'un VRAI mec , mais bon je trouve que le rendu visuel et bon vivement la suite xD

Mdr, que tu la lise m'aurait beaucoup étonner xD

Et merci et elle est finie xD