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 Une courte escale à Water Seven [fini]

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Maccus

Maccus


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MessageSujet: Une courte escale à Water Seven [fini]   Une courte escale à Water Seven [fini] Icon_minitimeMer 27 Juil - 11:02

Maccus accosta à un rocher dans sa ridicule petite barque qui ne mesurait pas plus d’un mètre de long.
Il mit donc pied à terre et se dirigea vers l’entrée de la ville.

Je n’ai pas de sous ni aucune nourriture, il faudrait que je me ravitaille sans trop me faire remarquer.

Il entra en ville et se dirigea vers un bâtiment de renseignements touristiques. Il y entra et alla parler à l’homme qui se trouvait au guichet.

- Pardonnez moi, monsieur, pouvez-vous me renseigner sur les bâtiments importants se trouvant dans cette ville ?
- Bien sûr, monsieur, alors tout d’abord, vous avez les quais des artisans qui réparent les bateaux, si vous avez besoin de retaper le vôtre … Puis y’a pas mal de bars, de magasins de toutes sortes ; vous savez, on reçoit un paquet de touristes chaque jour …
-Et qu’en est-il des bâtiments officiels ? Banque, bibliothèque, mairie …
- Eh bien, ces bâtiments se trouvent évidemment au centre de Water Seven, le lieu le plus haut de la ville.
- Très bien, merci de votre aide.
- Pas de problème, monsieur, c’est mon métier.

Maccus ressortit du bâtiment et se mit à réfléchir sur la façon dont il allait procéder.

Bon, je vais commencer par faire le tour de la ville afin d’avoir à l’esprit les lieux importants.
Tout d’abord, il me faut un nouveau bateau, ça ne fait aucun doute, mais pour cela, il me faut d’abord de l’argent, mais je dois acquérir cet argent discrètement sinon je ne pourrais rien acheter ici.
Je crois que je vais devoir éliminer quelqu’un, c’est inévitable, je dois agir dans l’ombre.
Je bénéficie du fait que personne ne sait si je suis toujours en vie étant donné que j’ai réussi à me cacher tout ce temps, mais là on parlera forcément de moi dans cette ville dans quelques jours, c’est pourquoi je dois agir vite, sans aucun témoin si possible.
Mais bon, faut pas rêver.


Maccus entreprit donc d’explorer la ville et ses lieux importants.
Il commença par les bas-quartiers à pied puis remonta ver le centre-ville. Quatre heures plus tard, il avait fait le tour de toute la ville.
Il s’appuya sur un mur afin de reprendre son souffle.

Wow, j’aurais bien loué un Yagara si j’avais eu des sous mais bon, passons.
J’ai repéré quelques maisons qui doivent valoir assez cher sur ma route, j’aimerais juste en cambrioler une vide et repartir ni vu ni connu mais cela serait une perte de temps de chercher désespérément la fortune du proprio, on est en fin d’après-midi et si je veux acheter un bateau, il ne me reste plus que quelques heures.


Maccus se dirigea donc vers un quartier qu’il présumait riche en essayant de marcher rapidement sans courir pour ne pas se faire remarquer.

Dix minutes plus tard, il arrivait dans le quartier et constatait qu’il était quasiment désert.
Des villas étaient réparties des deux côtés du canal et aucun Yagara en vue. Maccus cherchait une maison occupée et alla donc frapper à la porte de la première maison.
Aucune réponse, il essaya la deuxième.
Toujours rien.
Il continua ainsi et au bout de la cinquième, il entendit une réponse venant de l’intérieur :

- J’arrive, j’arrive …

Un homme dans la quarantaine, plutôt musclé, ouvrit la porte et examina Maccus de bas en haut.
Celui-ci n’afficha aucune expression sur son visage et envoya son poing dans la figure de l’homme.
Il tomba violement en arrière et Maccus entra dans la maison puis referma la porte derrière lui.

- Écoute, dit-il, je ne te connais pas et je ne sais pas si t’es quelqu’un d’honnête ou bien un brigand, mais le truc c’est que j’ai besoin d’argent, tu vois ?
- Mais enfin, tu te prends pour qui toi ? demanda l’homme en se relevant.

Maccus se trouvait devant la porte d’entrée, à sa gauche montait un escalier, devant lui se trouvait un couloir qui menait à ce qui semblait être un salon. L’homme se trouvait à l’autre bout du couloir, c'est-à-dire à trois mètres de Maccus.

- C’est simple, soit tu coopère et tu me dis où se trouve ta fortune et je repars d’ici gentiment, soit tu meurs dans d’atroces souffrances et je vais tenter ma chance chez ton voisin, qu’est-ce que t’en dis ?
- J’en dis va te faire foutre !

L’homme leva le poing et fonça dans la direction de Maccus.

- Steel Armor !

Du métal liquide commença à recouvrir les mains de Maccus puis remonta sur ses bras et se répandit sur tout son corps puis il se solidifia, lui donnant une peau d’acier brillante.
Le poing de l’homme s’écrasa contre le ventre de Maccus mais celui-ci ne bougea pas d’un poil.

- Tu aurais dû m’écouter, moussaillon.

Maccus attrapa rapidement les deux mains de l’homme, les mit l’une contre l’autre et du métal les recouvrit avant de se solidifier.

- Te voilà menotté.

Maccus donna un violent uppercut dans la mâchoire de l’homme qui s’écrasa sur la table basse de son salon, la brisant en deux.

- Mince, je viens de gâcher un truc qui doit valoir cher, si tu veux bien me dire où se trouve ton argent, je me ferais un plaisir de te rembourser, dit Maccus.

L’homme ne bougeait plus, il avait la mâchoire brisée mais respirait encore, sa bouche était recouverte de sang qui en coulait à flot. Il était allongé sur le dos entre les deux morceaux de table, ses mains figées l’une contre l’autre par l’acier.
Maccus l’attrapa à la gorge avec sa main droite et le souleva au dessus du sol.

- Maintenant, tu vas me dire où tu cache ton argent, c’est la dernière fois que je te le demande.

Maccus leva sa main gauche et la plaça devant la tête du pauvre homme.

- Je suis capable de te tuer instantanément, mais je peux aussi te faire très mal, crois moi, alors tu te décide à me répondre ?
- Da … ma …
- Qu’est-ce que tu dis ?
- D … Dans ma … Dans ma chamb … Chambre, parvint à articuler l’homme malgré sa mâchoire démolie.
- Mais encore ?
- Elle … Se tr … Trouve à … A l’étage.
- Très bien, on y va ensemble et tu me montre où exactement.

Maccus mit l’homme sur son dos et monta l’escalier puis, arrivé en haut, entra dans la seule pièce contenant un lit à deux places.

- Tu dors ici avec ta femme, je suppose …
- Ou … Oui, dit l’homme.

Des larmes commençaient à apparaître sur son visage.

- On peut dire que t’as de la chance qu’elle n’était pas ici avec toi lorsque j’ai tapé à ta porte, dit l’homme d’acier.

Il déposa le propriétaire de la maison sur le lit.

- Bon allez, accouche, et vite !
- Il y a un coffre … Derrière cette … Cette armoire.

Maccus se retourna et vit l’armoire à vêtements. Il avança et, arrivé à coté, la poussa d’une seule main, laissant apparaître un petit coffre fort encastré dans le mur.

- Le code, s’impatienta Maccus.
- Promettez moi que … Que vous ne reviendrez … Jamais ici, articula l’homme avant de cracher une gorgée de sang.
- Ça, je peux te le promettre sans problème, répondit Maccus en souriant.
- Très bien … tour … Tournez trois fois … à gauche, deux à droite puis cinq … Gauche.

Maccus s’accroupit et exécuta la manipulation. Un déclic se fit entendre et le coffre s’ouvrit, laissant apparaître quelques liasses de billets de cent Berrys.

- Combien y’a t-il ?
- Cinquante … Cinquante mille …
- Très bien.

Le métal qui recouvrait le corps de Maccus redevint liquide et se retira, recouvrant bientôt uniquement ses bras, ses mains, puis plus rien.
Il prit les liasses et les mit dans ses poches.

- Je n’ai plus besoin d’armure, je te remercie, dit-il en se relevant.

Il saisit à nouveau l’homme à la gorge avec sa main droite et leva la main gauche comme précédemment.

- Steel Claws !

Du métal recouvrit sa main gauche et ses doigts s’étirèrent en de longues pointes de trente centimètres de long, telles des griffes

- Voici les griffes d’acier, une dernière chose à dire ?
- Mais … vous … Vous aviez dit que …
- Que ta femme avait de la chance de ne pas s’être trouvée ici sinon j’aurais dû la tuer elle aussi, je suis conscient que tu es probablement un honnête homme de Water Seven mais vois-tu, pour avoir une aussi belle maison, tu dois pas être un artisan, un réparateur ou autre, moi je te vois plutôt travailler dans un bureau, j’ai pas raison ?
- Je … Je suis Banquier …

Maccus fronça encore plus les sourcils.

- Tu sais ça change rien vu que j’allais t’éliminer de toute façon mais des mecs qui travaillent pour le gouvernement, moi, ça me dégoute.
- Au secours ! cria l’homme, aidez moi !!
- Imbécile !

Maccus planta son index et son majeur dans les yeux de l’homme, les pointes ressortirent de l’autre côté de son crâne, faisant gicler du sang sur le lit.

- Merde ! s’exclama t-il en laissant retomber l’homme sur son lit.

Il entendit taper bruyamment à la porte et se précipita vers la fenêtre qui donnait sur le devant de la maison.
Une femme et deux hommes se trouvaient en face et observaient la maison, tandis qu’un autre se trouvait devant la porte.

- Monsieur Belinski ! Tout va bien ? Hé ! Regardez ! Y’a un homme chauve à la fenêtre ! cria la femme, enfoncez la porte, vite !

Maccus entendit le bruit de l’homme défonçant la porte.

Ça se présente mal !

Les griffes sur sa main fondirent puis disparurent. Maccus fonça vers la pièce adjacente, dont une fenêtre donnait sur l’arrière de la maison, puis, sans réfléchir, sauta par la fenêtre et courut le plus vite possible dans la ruelle.

- Merde ! Il me faut un truc pour recouvrir ma tête !

Il s’arrêta et aperçut un vieux tissu noir par terre.

- Ça fera l’affaire.

Il s’en empara et l’enroula autour de son crâne, puis sortit discrètement de la ruelle et marcha tranquillement dans la direction opposée à la maison d’où il venait.
Des hommes et femmes le croisèrent en courant vers cette maison d’où il entendit des cris d’horreur.
La femme devant la maison l’avait vue, il devrait donc se dépêcher de quitter cette île au plus vite.
Il accéléra le pas et se dirigea vers les quais.

Je dois vite trouver un moyen de quitter cette île !

Une demi-heure plus tard, il arrivait sur le quai numéro cinq et alla voir un homme qui semblait être un vendeur.

- Excusez-moi, monsieur, je voudrais vous acheter un bateau …
- Vous êtes tombé sur la bonne personne, et quel genre de bateau ?
- Du genre petit, je dispose de quarante mille Berrys, y’a un truc à ce prix là ?
- Eh bien, vous avez de faibles moyens … A ce prix, je ne peux vous proposer qu’un petit voilier en occasion.
- Ça ira, je vous paye tout de suite et vous m’y menez, d’accord ?
- Bon ben … D’accord, si vous le voulez, allons-y, suivez-moi.

L’homme se leva de son tabouret et ouvrit la marche, je le suivais donc comme il me l’avait demandé.
Au bout de vingt minutes de marche, nous arrivâmes au quai des petits navires, mais un groupe de dix hommes de la marine arrivèrent devant nous. Celui qui se trouvait devant, probablement leur chef, s’adressa à moi.

- Je dois vous demander de retirer ce morceau de tissu de votre tête, monsieur.
- Lequel de ces voiliers est le mien ? demanda Maccus au vendeur, ignorant le soldat de la marine.

Le vendeur hésita puis lui montra le bateau du doigt.

- Très bien, voici votre argent, dit Maccus en mettant les quarante mille Berrys dans la poche de la veste du vendeur.
- Retirez ce tissu tout de suite ! cria le soldat en agrippant le bras droit de Maccus.

- Freezing Steel !

Du métal recouvrit la main du soldat puis le bras et remonta rapidement vers son torse.

- Qu’est-ce qu …

Le soldat fut totalement recouvert de métal qui se solidifia. Les neuf autres braquèrent tous leurs fusils sur Maccus.

- Dans deux minutes, il mourra d’étouffement, dit Maccus aux autres.
- Levez les mains immédiatement !
- Steel Armor.

Il retira le torchon de sa tête et le balança par terre alors que son armure d’acier le recouvrait à nouveau. Les soldats ouvrirent tous le feu sur lui, mais les balles ricochèrent toutes au contact de sa peau métallique.
Le chef des soldats se trouvait toujours juste à côté de lui, figé par l’acier.

- Cutting Arm !

Le bras droit de Maccus s’allongea et changea de forme, devint une énorme lame pointue de deux mètres de long. Maccus courut vers les soldats et trancha horizontalement avec sa lame.
Cinq hommes furent tranchés et s’écroulèrent alors que les trois autres esquivèrent le coup.
L’un d’eux, sur la droite de Maccus, le frappa avec son arme qui se brisa sur le coup.
Maccus l’attrapa à la gorge.

- Freezing Steel !

L’homme fût recouvert de métal et figé à son tour. Maccus se retourna et fit face aux deux autres hommes.
Ceux-ci étaient pétrifiés et ne savaient quoi faire.
L’un deux se jeta sur Maccus et lui envoya quelques coups de poings avant de trébucher en arrière en hurlant de douleur à cause de ses poings blessés.
Maccus s’approcha et le trancha verticalement en deux.

- Bon, plus qu’un.

Il se retourna mais ne vit pas le dernier soldat, qui avait probablement pris la fuite. Le quai était maintenant totalement désert mais Maccus entendit courir dans sa direction à quelques dizaines de mètres de là.

Ils ont dû appeler des renforts, je ferais bien de me tirer rapidement.

Sans perdre de temps, il embarqua dans le voilier, le détacha du quai et déploya la voile. Le bateau s’éloigna du bord.
Lorsqu’il fût à une cinquantaine de mètres de l’île, il aperçut une trentaine d’hommes de la marine débouler sur le quai.

Eh ben, on peut dire que j’ai eu chaud.
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