Taverne, discussion [PV: Archibald D. Monroe ] [Fini]

Un navire, oui, c’est la ou je me trouvais, un simple navire commerçant apportant quelque vivre a une île appeler Jaya. Un endroit qui d’après le capitaine était renommé pour être très mal famé. Je n’avais pas peur, après tout je savais me défendre, du moins un minimum. De plus je voulais découvrir le plus de chose possible et aider les gens ce quoi n’était pas facile la plupart du temps. C’est donc depuis près d’une semaine que je voyageais en compagnie d’un équipage de marchand lourdement armé et largement prêt à faire couler le sang. Ils avaient un certain air effrayant mais je faisais avec. Je m’étais engagé comme simple mousse destiné à aider dans le chargement, le nettoyage et le déchargement du navire. Je m’occupais aussi d’entretenir le navire et les quelque mécanisme présent dessus furent entièrement rénové et réparer au grand plaisir du capitaine.

C’est donc après une semaine de voyage plutôt épuisant accompagné de marin plus dur les un que les autres, que j’aperçus l’île sur laquelle nous devions débarquer. Je soupirais discrètement de soulagement me préparant lentement à subir le mal de dos qui allait suivre le déchargement de la cargaison. En effet, je devais encore effectué cette corvée avant de pouvoir partir tranquillement. Faisant quelque geste souple afin de ne pas me faire mal au prochain geste brusque qu’allait requérir le déchargement. Encore une fois, mes chaussures de protection allaient servir. Quelque dizaines de minutes plus tard, le navire accosta dans un porc plutôt miteux bordé d’une ville dans le même état. La passerelle atterrie sur le quai et l’ordre du déchargement fût donné. Je me dirigeais vers le centre du pont et descendit rapidement les marches menant vers la cale. Les couloirs et les escaliers étaient larges permettant de laisser passer à la fois la cargaison dans un sens, et des personnes dans l’autre sens, sans que personne ne se gêne. Je laissais passer plusieurs caisses dans les escaliers, passage difficile avant d’arriver moi-même dans la cale.

Saisissant un bout de caisse, je le soulevais lentement tendit que de l’autre côté un autre membre de l’équipage la soulevais aussi. C’est d’un pas lent que nous sortîmes du navire avant de déposé le tout sur le ponton ou quelqu’un d’autre viendrait la chercher, ce n’était plus de notre ressort. Un long moment passa ainsi, je soulevais des matériaux divers et varier comme des plaques ou des barres de fer, ou bien des caisses de nourriture en conservation. Je découvris même des barriques d’alcool sans aucun doute prévue pour les tavernes du coin que l’équipage aller consommer dans la soirée. Tout cela dura plusieurs heures pendant lesquels je transpirais abondamment. C’est donc près de trois heurs plus tard que je me posais contre une caisse remplie de matériel épongeant la sueur coulant sur mon visage grâce a un morceau de tissus blanc trouvé en chemin.

Le capitaine vînt me voire à ce moment la, un sourire traversant son visage buriné par l’océan et les ans. Il s’arrêta devant moi et me remercia pour le travail que j’avais fournis. Son ton de voix était doux et gentil, c’était la première fois que je l’entendais parler comme sa. En effet, pendant toute la semaine passée dans son équipage, je l’avais entendue crier d’une voix sèche ses ordres. Je souris, pour moi c’était quelque chose de normal, lorsque je fais quelque chose je le fais bien et pour m’occuper je faisais tout ce que je pouvais. Ma passion étant tout ce qui était mécanique, j’avais naturellement entretenus le peu d’objet concernant cette profession présent sur le navire. Il me donna ma paye avant de me dire adieux. A sa grande surprise, je le serrais dans mes petit bras en souriant avant de partir. Il ne sut pas quoi répondre et ne réagis pas.

Je m’éloignais de ce magnifique navire possédant trois mât que je venais de quitter. Un endroit dans lequel j’avais passé à la fois d’agréable et d’exécrable moment. C’était difficile à imaginer. Je me retrouvais maintenant dans une ville que je pouvais appelé miteuse rien que par son aspect. Un peu d’argent en poche, j’avais de quoi me débrouiller pour un petit peu de temps. Néanmoins, après ces heures de boulot j’avais soif et ce fût donc vers une taverne que mes pas me dirigèrent. Celle-ci n’ayant pas vraiment un aspect abordable, dégagé une forte odeur de bière et des cries ce faisait entendre montrant qu’une bagarre avait éclaté entre deux personnes.

Je pénétrais à l’intérieur de l’établissement avant de me dirigé vers le bar. J’étais à peine assez grande pour me faire remarquer et je fis signe au tavernier que je voulais quelque chose à boire. Si possible un jus de fruit. Il éclata de rire ainsi que les personnes présentent autours de moi. Je soupirais avant de demander avec un léger accent funèbre que l’on me serve une bière. Le tavernier rigola encore une fois et me servis ce que je demandais dans une énorme chope de bois trois ou quatre fois plus grosse que mon point. Je le remercier et le payait avant d’aller m’assoir à la dernière table libre de la pièce. Un coup de chance pour moi, je n’étais donc pas obligé de côtoyer les brutes présente dans la salle. Une chaise passa devant moi et se fracassa contre un mur tendit que de nouveau éclat de voix retentissaient. Je m’assis lentement en vérifiant que la chaise sur laquelle j’allais m’assoir était bien stable avant de poser ma chope de bière sur la table. Vérifiant rapidement que personne n’allait me chercher de noise, je commençais à siroter lentement la boisson douce et légèrement amère que l’on m’avait servie, réfléchissant à ce que j’allais faire après. Sans doute me trouver une chambre habitable.

Des bleus ... C'est ce qui recouvrait la tête des 4 hommes accrochés à la tête de proue du "Trident de Poséidon", ex-fierté de la Marine, aujourd'hui entre les mains d'un des pirates les plus redoutés du Monde, Archibald Dwayne Monroe, l'un des 4 Empereurs du Nouveau Monde. Son armature en bois d'Adam, sa proue en Granit Marin, ses 8 rangés de 28 canons de chaque côté en fait un navire de combat redoutable ... Seul hic, il ne compte que 2 hommes d'équipage, un vieillard aigri et perpétuellement fatigué et un gras du bide paresseux comme pas 2. Le magnifique bateau dépourvu d'équipage entrait donc dans le port de Jaya. Archibald se leva de son "Trône" et descendit sur le pont pour donner ses instruction à Teach.

"Monsieur Teach, je vais me désaltérer, vous avez quartier libre !"

Archi, ayant le gosier sec, décida d'aller se saouler dans une taverne. Après avoir déambulé pendant une 20aine de minutes, il finit par trouver la taverne qu'il cherchait. Il se présenta à l'entrée et poussa les battants de l'entrée en hurlant :

"Tavernier, à boire !!!"

Les battants se rabattirent immédiatement et coincèrent le membre reproducteur de Archi qui poussa un hurlement royal et fracassa les portes en houspillant le barman, qui était blanc comme un linge tout comme les autres personnes dans la taverne, silencieuses et terrifiées, lui faisant remarquer en se tenant l'entre-jambes :

"Punaise ! Vous devriez changer cette porte, c'est dangereux !"

Il s’accouda au comptoir et commanda une bouteille de Rhum et partit en direction de la seule table où il y avait de la place. La seule occupante était une ravissante jeune fille, plutôt petite mais tout à fait sûre d'elle. Il s'assied en face d'elle et dit avec son air de grand-père compatissant :

"Et que fait une aussi charmante jeune demoiselle dans une taverne aussi miteuse ?"

Il but une longue rasade de Rhum et la savoura, avachi dans son fauteuil. Il remarqua que le bruit qu'il avait perçu avait cessé et que les autres clients étaient pétrifiés de peur et le fixaient comme si il allait d'un instant à l'autre débuter un monstrueux carnage et les dévorer. Il rit alors et leur dit d'un air jovial :

"Ne vous inquiétez pas, je suis trop ivre pour ce genre de frasque ..."

Il rigola à gorge déployée et se remit à picoler.

En faite l’alcool n’était pas si dégelasse que sa. Cette boisson que l’on m’avait toujours refusée en donnant pour prétexte que c’était mauvais pour la santé. Pourtant presque tout le monde en buvait. Je continuais donc à siroter ma chope avant d’en commander une deuxième. Le barman se fichait de mon âge, tant que je consommé c’est tout ce qui importer, sans doute n’y avait-il pas beaucoup de jeune dans cette ville. Je me posais au fond de mon siège en réfléchissant sur les différentes options s’offrant à moi. Je pouvais toujours proposer mon aide pour moderniser les lieux mais je doutais que cela soit accepté. Rien que en regardant l’ambiance autours de moi je devinais que les gens en général n’était pas commode. Voulant éviter de me faire frapper pour rien, je continuais de réfléchir et la première chose qui me vînt à l’esprit fût d’écouter les rumeurs autours de moi.

Malheureusement, a part se taper dessus et picoler comme des troue, les gens autours de moi ne savait pas vraiment faire autre chose. Ce n’était guère encourageant. J’entamer ma troisième chope lorsque l’entrée s’ouvrit d’un coup et qu’un vieille homme réclama a boire. Les battant se refermèrent sur lui et il poussa un crie de bête blessé ses partie sensible écrasé. Un sourire étira mon visage et je me retins de peu d’éclater de rire. Il défonça les portes et c’est avec une certaine surprise que je constatais que le silence était maintenant présent dans la salle. Une grande partie des visages était devenue blanc, comme si ils étaient malades. Cela me surprit mais je n’y prêtais pas vraiment attention. Le vieil homme possédait une longue barbe blanche et un torse couturé de cicatrice montrant qu’il avait survécue à maint combat difficile. Il prit à boire avant de se diriger vers moi et de s’assoir à ma table. Il n’était même pas en fasse de moi, juste à porter de bras.

Il me posa une question à laquelle je ne répondis pas immédiatement, pour la simple raison que j’étais occupé à boire. Le silence était toujours présent et le vieux éclata de rire en disant qu’il était trop ivre pour faire autre chose. Je ne compris pas exactement quoi mais cela n’avais pas d’importance. Les discussions reprirent lentement. Souvent hésitante. Je me levais d’un coup ma clef dynamométrique à la main et frapper le vieil homme assis a ma table. De toute mes forces, en plein sur son crâne chauve. En même temps je criais à moitié.

-Nan mais vous pourriez au moins vous présenter avant de poser des questions comme sa. Et puis pourquoi vous vous asseyez comme sa sans demander hein ?

Je me rassis un silence de mort que je ne compris pas s’installa dans la salle. Je saisi ma bière et finis ma chope qui était à moitié vide, ou à moitié pleine celons les points de vue. J’avais l’esprit légèrement embrumé par l’alcool mais cela ne me dérangeais pas, je me sentais en effet dans un étrange sentiment de bonheur perpétuelle.

Archi encaissa le coup de clé dynamométrique comme si de rien n'était, si ce n'est une mini fontaine d'hémoglobine qui s’échappait de son crane. Les gens louchaient sur la large faille dans le crane du vieillard. Celui-ci ne semblait pas plus indisposé que ça par ladite plaie. Il vida sa bouteille de rhum et dit alors à la jeune fille :

"Jolie demoiselle, je me présente : Archibald D. Monroe, Capitaine du "Trident de Poséidon" et l'un des 4 Empereurs du Nouveau Monde ... Donc, à qui dois-je mon hémorragie cérébrale et pourquoi une si jolie fille traîne ici ?"

Il s'était légèrement écarté de la jeune fille et à chaque respiration, ses cicatrices semblaient s'animer et raconter leur histoire. Le vieux pirate continua :

"Si je me suis assis à votre table ... Euh ... Je suis tellement bourré que j'ai oublié pourquoi ... Ah ! si ... Parce que ya pas de place ailleurs ... Et aussi parce que vous êtes la seule à pas avoir peur de moi ..."

Il saigné du crane et cela ne semblait pas le dérangé. Il me regarda tranquillement et termina sa bouteille de rhum comme si de rien était. Il se présenta mais je ne compris pas son titre, je ne m’étais jamais vraiment intéressé au pirate et sans doute c’était-il lui-même proclamé à cette place. Après tout, c’était un hors la loi comme un autre. Malheureusement il semblait plutôt amocher par l’alcool ce qui devait sans doute expliqué son étonnante passivité.

-Jvois pas pourquoi jdevrais avoir peur de toi.

Je disais la vérité, après tout, il était comme les autres, peut-être sanguinaire, peut-être pas. Si je devais avoir peur de chaque personne que je croisais je n’avais pas fini de trembler et passer ma vie comme une feuille au vent ne me tenter guerre. Je fini par me présenter aussi, après tout, ce vieillard qui se nommer apparemment Archibald l’avait fait.

-J’mappelle Kyouto et si jtraine ici cpour la simple raison qj’ai pas trouver d’autre endroit et que jconnais pas la ville.

L’alcool était monté au cerveau rendant ainsi mon langage plutôt archaïque est sans doute légèrement difficile à comprendre. Néanmoins, le vieillard devrait sans contenter. Je commandais une autre chope comme si de rien était.